Christopher Wai, Ontario

L’archéologie occupe une place importante dans ma vie depuis qu’à l’âge de 16 ans j’ai participé au cours sur le terrain à l’intention des élèves du secondaire de l’école Boyd, de l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région (TRCA), mais mon intérêt pour cette science date de plus longtemps, en fait depuis que mon professeur de 5e année m’y a initié. J’ai eu la chance de faire un stage à la Fiducie du patrimoine ontarien en 2016. Pratiquer l’archéologie, en Ontario et à d’autres endroits, a été un exemple fantastique du concept de l’action à l’échelle locale et de la réflexion à l’échelle mondiale.

Le patrimoine des peuples qui ont vécu sur cette terre a été complexe et conflictuel et, malheureusement, il est trop souvent oublié. Nous entendons fréquemment dire qu’autour du monde les guerres, l’instabilité politique et les catastrophes font disparaître ou oublier une si grande partie du patrimoine, et elles sont sans contredit importantes, mais il y a beaucoup de travail à accomplir ici aussi. Ce n’est pas facile. Nous avons beaucoup de difficultés à résoudre et devons collaborer avec les Premières Nations, les divers publics, les professionnels et les législateurs. Le travail de l’archéologue ne consiste pas simplement à trouver et à présenter ses découvertes au public, mais aussi à comprendre les peuples et les identités. De nombreux conflits viennent de ce que les choses sont comprises différemment. Le temps sépare de plus en plus les générations, tout n’est pas écrit et certaines histoires ne sont jamais racontées.




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