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100e anniversaire de l’Université Wilfrid Laurier

Cérémonie de dévoilement de la plaque provinciale commémorant l’Université Wilfrid Laurier à l’occasion de son 100e anniversaire

Thomas H.B. Symons, C.C., O.Ont, FRSC, LL.D., D.Litt., D.U., D.Cn.L., FRGS, KSS – Président, Fiducie du patrimoine ontarien

Je suis ravi d’être parmi vous aujourd’hui pour présenter mes salutations et mes félicitations à l’Université Wilfrid Laurier à l’occasion de son premier centenaire, au nom de la Fiducie du patrimoine ontarien ainsi qu’au nom de votre institution sœur, l’Université Trent, qui célèbrera bientôt son 50e anniversaire. C’est également un plaisir d’être entouré de personnes qui considèrent qu’il est important de célébrer le riche patrimoine éducatif de l’Ontario.

En tant que principal organisme patrimonial de la province, la Fiducie du patrimoine ontarien est chargée de recenser, de préserver, de protéger et de promouvoir le patrimoine culturel et naturel dans toute la province. Cette mission importante est menée à bien en conservant des propriétés du patrimoine culturel et naturel qui sont détenues en fiducie au nom de la population de l’Ontario. Par ailleurs, les nombreux programmes et activités de la Fiducie, parmi lesquels le Programme des plaques provinciales, Portes ouvertes Ontario, Sentiers ouverts Ontario et les programmes de reconnaissance des bénévoles, permettent tous de mobiliser des personnes de tous âges et de tous milieux pour reconnaître et conserver le patrimoine riche et diversifié de notre province.

Si nous sommes réunis ici aujourd’hui, c’est bien entendu pour commémorer et interpréter le passé de l’Ontario en apportant une contribution essentielle au Programme des plaques provinciales. Au cours des cinquante dernières années, la Fiducie a érigé environ 1 200 plaques provinciales dans des collectivités de tout l’Ontario pour commémorer des institutions, des personnes, des lieux et des événements revêtant une importance provincial.

Vingt de ces plaques provinciales bleues et or caractéristiques ont été installées dans la région de Waterloo. Citons par exemple celles dédiées à la Tassie’s School, au pont couvert de West Montrose, à la congrégation Evangelical United Brethren et à l’évêque Benjamin Eby.

La plaque que nous dévoilons aujourd’hui commémore l’Université Wilfrid Laurier et la contribution essentielle qu’elle a apportée, et qu’elle continue d’apporter, à l’histoire de l’éducation – à la fois dans la région et, plus globalement, à l’échelle de la province et du Canada. C’est un plaisir tout particulier d’être parmi vous alors que cet établissement célèbre une étape clé et impressionnante de son existence.

Cela fait maintenant un siècle que l’Université Wilfrid Laurier – dans le prolongement des institutions qui l’ont précédée – joue un rôle prépondérant pour fournir un enseignement supérieur aux hommes et aux femmes de notre province, mais aussi à un grand nombre de personnes originaires de territoires plus éloignés.

Cet établissement a fourni à des milliers de diplômés les outils et les connaissances nécessaires afin de pouvoir exercer un emploi et des activités diverses, et d’atteindre l’excellence en la matière, partout dans la province et au-delà de ses frontières. Conçu à l’origine pour former les pasteurs luthériens, l’établissement a été considérablement agrandi depuis et, de nos jours, l’Université Wilfrid Laurier prépare les étudiantes et étudiants à exercer un large éventail de métiers. L’université a surtout enrichi la vie de ses étudiantes et étudiants en élargissant leurs horizons, en leur présentant des idées, des perspectives et des personnes nouvelles, en offrant un cadre qui favorise la pertinence de la pensée et de la réflexion, ainsi qu’en encourageant la curiosité intellectuelle, l’esprit critique et la créativité.

Comme le président l’a mentionné, j’ai eu la chance de recevoir un grade honorifique décerné par la WLU, qui désignait alors la Waterloo Lutheran University, il y a 40 ans de cela, et la chance a continué de me sourire puisque je suis revenu à plusieurs occasions en tant que conférencier ou professeur invité. J’ai donc suivi personnellement et avec grand intérêt l’évolution de l’université durant près de la moitié de ses 100 années d’existence – ce qui est plutôt inquiétant pour moi, quand on y pense!

Cela me permet toutefois d’affirmer qu’il est évident, pour tout observateur, que cette université a apporté une contribution considérable et inspirée à la vie spirituelle, culturelle et éducative de cette collectivité, de cette province et de ce pays. Elle est reconnue à juste titre pour ses priorités axées sur la pertinence de l’enseignement et sur le suivi de ses étudiantes et étudiants. Tout en offrant un enseignement libéral général d’une valeur inestimable, l’université a acquis des atouts impressionnants dans des domaines pertinents. Elle est parvenue à la fois à offrir des services à ses étudiantes et étudiants de premier cycle de façon réfléchie et à atteindre l’excellence dans différents domaines de la recherche et des études de troisième cycle. Elle a évité le piège d’une croissance démesurée et le fléau de l’hypertrophie universitaire. Elle est restée fidèle à la maxime du cardinal Newman, qui affirmait qu’une université doit être une alma mater, une mère nourricière connaissant chacun de ses enfants.

J’ai lu récemment la magnifique biographie que M. André Pratt a publiée sur notre grand premier ministre, Sir Wilfrid Laurier. Monsieur le président, je pense que cet homme d’État sage et bienveillant serait absolument ravi du style et des valeurs adoptés par l’université qui porte son nom. L’Université Wilfrid Laurier correspond en effet à la description de M. Benjamin Disraeli – pour qui une université doit être un lieu de lumière, de liberté et d’apprentissage.

Je vous remercie.