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Samuel de Champlain

Voyage de Champlain de 1613

Lors de son premier voyage en amont de la rivière des Outaouais à la recherche de la mer du nord (baie d'Hudson), Champlain séjourna brièvement dans un village algonquin près de l'actuel Cobden. Après avoir appris qu'il s'était trompé sur la proximité de cette mer illusoire, Champlain entreprit de descendre la rivière des Outaouais à partir du lac aux Allumettes et de retourner au Québec.Champlain’s journey of 1613

La première messe célébrée en Ontario

Le premier missionnaire chrétien à fouler le sol de l’actuel Ontario est le Père Récollet Joseph Le Caron (1586-1632), alors qu’il accompagne Samuel de Champlain (v. 1570-1635) dans son voyage vers la Nouvelle-France en 1615. Se déplaçant en canot et guidé par des Autochtones, Le Caron établit une voie entre la ville de Québec et le village huron de Carhagouha, situé à quelques kilomètres au nord-est de la baie Nottawasaga. Champlain, qui emprunte le même chemin, atteint Carhagouha peu de temps après. Le 12 août 1615 – en présence de Champlain – Le Caron y célèbre un office religieux et chante le Te Deum. Il s’agit là de la première messe célébrée dans ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario.

Pour en savoir plus sur Samuel de Champlain

« En 1613, Samuel de Champlain effectue la première incursion européenne officielle en territoire algonquin, sur la Kitchissippi (rivière des Outaouais). Au cours de ce voyage, il rencontre des membres d’au moins trois bandes différentes de la Nation algonquine, le long de la Kitchissippi.
La dernière bande qu’il rencontre, sur l’actuelle île Morrison, près de Pembroke, en Ontario, sont les Kitchissippirinni (« habitants de la grande rivière »). Champlain décide ensuite de continuer de remonter la rivière, mais malgré l’excellent traitement et l’accueil chaleureux que lui réservent les Kitchissippirinni, le chef Tessouat ne lui accorde pas le droit de passer. Les Kitchissippirinni et leur chef, Tessouat, décidaient quels non-Algonquins pouvaient monter et descendre le long de la Kitchissippi et demandaient aux personnes autorisées, incluant des explorateurs et des missionnaires, d’acquitter un droit de péage. Le long de la rivière des Outaouais et de ses multiples affluents, on trouve un grand nombre de sites archéologiques et sacrés et de lieux de sépulture algonquins qui témoignent d’une présence de longue date. » Le chef Kirby Whiteduck, Première Nation algonquine de Pikwàkanagàn

Pour tout apprendre sur l'histoire du bassin versant de la rivière des Outaouais, lisez l'article « Le long de la rivière des Outaouais », par Erin Semande, de Questions de patrimoine.