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Les terres et l'établissement

L'histoire

« Lorsque le Haut-Canada et le Bas-Canada formèrent le Canada-Uni en 1841, les Canadiens (français) étaient solidement établis dans trois régions de l’Ontario actuel : le sud du lac Sainte-Claire dans la région de l’Assomption, le sud-est de la baie Georgienne dans la région de Penetanguishene et le sud de la rivière Outaouais à Bytown et à l’est. » Gratien Allaire est professeur émérite à l’Université Laurentienne de Sudbury

Qui

Colons | ouvriers | familles | agriculteurs | politiciens

Quoi

Établissement de communautés françaises en Ontario

Quand

XVIIIe et XIXe siècles

Sud-Ouest de l'Ontario | Est de l'Ontario | Nord de l'Ontario | Centre de l'Ontario

Pourquoi

Accroître la population de Nouvelle-France et freiner l'expansion anglaise | bâtir de nouveaux établissements dans des régions moins peuplées | exploiter les possibilités en matière d'agriculture | trouver du travail dans les secteurs des ressources naturelles et de l'industrie

Les Français pratiquent l'agriculture au Fort Frontenac dès les années 1670. L'implantation agricole a également lieu autour du Fort Pontchartrain du Détroit et le long de la rive sud de la rivière Détroit, du début au milieu du XVIIIe siècle.

À la fin du XIXe siècle, une nouvelle vague d'agriculteurs francophones émigre en Ontario avec l'avènement du chemin de fer, colonisant des régions telles que les comtés d'Essex et de Simcoe, et le Nord-Est de l'Ontario.

Après 1810, les débouchés dans les camps forestiers attirent des ouvriers français dans la vallée de l'Outaouais, et la Basse-Ville d'Ottawa devient un centre important pour la population française dans la deuxième moitié du XIXe siècle. De leur côté, les jeunes de ce qui est à présent le Québec sont encouragés à se déplacer vers l'ouest et à acquérir des terres le long de la rivière des Outaouais, où ils gagnent leur vie en combinant l'agriculture de subsistance et la foresterie.

Dans la seconde moitié du XIXe, et jusqu'au début du XXe siècle, les Canadiens français s'installent aussi dans des centres plus urbains tels que Toronto, Cornwall et Welland, en quête d'emploi dans les secteurs industriels. Par ailleurs, au début du XXe siècle, l'établissement s'étend au Nord de l'Ontario, les travailleurs canadiens-français et leur famille recherchant les offres d'emploi qui accompagnent la construction du chemin de fer et la création des industries primaires telles que l'exploitation minière ou la production de pâtes et papiers.

En 1921, la population canadienne-française de l'Ontario atteint presque 250 000 habitants, une hausse de près de 235 000 âmes depuis 1842.

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