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46 plaques correspondant à vos critères
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Route de canot de la riviére Nipigon, la
Les Amérindiens qui chassaient et faisaient commerce ici depuis des milliers d'années établirent une route de canoë allant du lac Supérieur à la baie James en traversant le lac Népigon et la rivière Albanie. Des archéologues ont démontré que des peuples de la région du lac Népigon faisaient partie d'un réseau commercial complexe s'étirant jusqu'à la côte atlantique. Au XVIIe siècle des Amérindiens commencent à enseigner aux explorateurs et commerçants européens comment voyager en canoë... -
Champlain en Ontario, 1615
En avril 1615, Samuel de Champlain (v. 1574-1635) embarque dans le port de Honfleur pour son septième voyage en Nouvelle-France. À son arrivée à Québec, Champlain est informé de l'escalade des tensions avec les Haudenosaunee (Iroquois), les ennemis ancestraux des Anishinabe (Algonquins) et des Wendats (Hurons), ses alliés. Il organise une expédition diplomatique et militaire qui l'emmène vers l'ouest, jusqu'en Huronie, où il visite plusieurs villages, dont Cahiagué, un important établissement Wendat. En compagnie d'une... -
James Baby, 1763-1833
Premier membre de la communauté française du Haut-Canada à avoir de l'importance dans les milieux gouvernementaux, M. Baby, né à Détroit, alors sous le domination britannique, était le fils d'un commerçant prospère. Après des études à Québec, il retourna dans sa région où il travailla dans le commerce. En 1792, la position influente de sa famille lui valut des nominations à vie aux Conseils exécutif et législatif, les deux organes politiques prédominants du Haut-Canada. Trois... -
Moose Factory — Môsonîwi-Miništik
Selon la tradition orale môsonîwililiw, un couple ancestral serait descendu des cieux et aurait reçu des animaux les enseignements et les qualités nécessaires pour survivre et s’épanouir en ce monde. Les lois du Créateur, telles que l’honnêteté, le courage et šawelihcikewin, c’est-à-dire le partage dans la gratitude et la générosité, se sont consolidées au fil des générations à travers l’expérience vécue des bienfaits ou des conséquences découlant du respect ou de la négligence de ces... -
Route de canot vers l'Ouest, la
Ici, à l'époque où le canot était le principal moyen de transport, ceux qui se dirigeaient vers l'Ouest, dont les explorateurs, les voyageurs et les missionnaires, partaient de la rivière des Outaouais et passaient par la rivière Mattawa pour se rendre jusqu'au lac Nipissing, à la rivière des Français et en amont des Grands Lacs. Pendant plus de 200 ans, la rivière Mattawa a fait partie de la voie reliant les colonies du fleuve Saint-Laurent... -
Route de canot vers l'Ouest, la
La rivière des Français a constitué un lien vital dans la voie canotable historique qui passait par les rivières des Outaouais et Mattawa et le lac Nipissing, et permettait de relier les colonies des berges du fleuve Saint-Laurent à la région en amont des Grands Lacs et aux régions lointaines à l'ouest. La plupart des célèbres explorateurs, missionnaires et marchands de fourrure canadiens du XVIIe siècle jusqu'au début du XIXe siècle ont emprunté cette voie... -
Fort Kaministiquia, 1717
C'est un officier français, Zacharie Robutel de la Nouë, qui a fait construire un petit fort près d'ici en 1717. Celui-ci allait être le premier d'une série projetée de bases à destination de la « mer de l'Ouest ». De plus, il remplaçait une structure construite en 1679 par Daniel Greysolon, sieur du Lhut, sur un autre embranchement du delta de la rivière Kaministiquia. De 1727 à 1743, le célèbre explorateur Pierre Gaultier de la... -
Fort Lac La Pluie
Le fort Lac La Pluie fut érigé ici ou à proximité à un moment quelconque entre 1775 et 1787 par la Compagnie du Nord-Ouest, puis abandonné en 1821 après la fusion avec la Compagnie de la Baie d'Hudson. Il comprenait la « Maison Athabaska », le dépôt où, en raison des distances à parcourir pendant la courte période propice aux déplacements, les négociants de Montréal rencontraient ceux du pays d'Athabaska et échangeaient des chargements avec eux. -
Frederick House
Poste de la Compagnie de la Baie d'Hudson nommé d'après l'un des fils de George III, Frederick House est bâtie en 1785 pour empêcher les commerçants canadiens de la région de l'Abitibi d'intercepter le passage des fourrures à destination de Moose Fort (Moose Factory) sur la baie James. Tout au long de son fonctionnement, le poste fait face à une concurrence intense, voire violente, de la part notamment d'un poste concurrent situé sur l'île Devil's... -
Grand portage, le
Contournant 34 kilomètres de chutes et de rapides, ce portage s'étend sur environ 14 kilomètres, montant du lac Supérieur jusqu'à la rive opposée de la rivière Pigeon. C'est un commerçant français du nom de Jean Pachot qui en fait mention pour la première fois en 1722. Après avoir été emprunté en 1732 par La Vérendrye, le portage remplacera la route Kaministiquia comme route de canot vers l'ouest. Vers 1767, le portage Grand devient le point... -
Grand Portage, le
Contournant 34 kilomètres (21 milles) de chutes et de rapides, ce portage s'étend sur environ 14 kilomètres (9 milles), depuis ces environs jusqu'à un point en amont sur la rivière Pigeon. C'est un commerçant français du nom de Jean Pachot qui en fait mention pour la première fois en 1722. Après avoir été emprunté en 1732 par La Vérendrye, le portage remplacera la route Kaministiquia comme route de canot en direction de l'ouest. Vers 1767... -
Poste de Rat Portage, le
Autour de 1836, la Compagnie de la Baie d’Hudson érige un poste de traite des fourrures palissadé à l’île Old Fort, à environ un demi-mille d’ici, vers le nord. Il s’agirait de la première structure construite par les Européens dans la région qui correspond de nos jours à Kenora. En 1861, ce poste est déplacé sur le continent, où il devient le centre de la communauté de Rat Portage. Situé sur la principale voie canotable... -
Sieur de La Vérendrye, 1685-1749, le
Né à Trois-Rivières, Pierre Gaultier de Varennes, seigneur de La Vérendrye, a fait son service militaire en Amérique du Nord et en Europe avant de s'adonner au commerce de la fourrure. Pendant son cantonnement au lac Nipigon en 1727, il a entendu des récits à propos de la « mer de l'Ouest » qui, au dire des Autochtones, se situait quelque part au-delà du lac des Bois. Au cours des vingt années suivantes, dans ses... -
Simon Fraser, 1776-1862
Ce célèbre explorateur et commerçant de fourrure naquit dans ce que l'on appelle aujourd'hui le Vermont, d'un père qui était un officier loyaliste. Il s'en vint au Canada en 1784 et se lança dans le commerce des fourrures auprès de la Compagnie du Nord-Ouest en 1792. En 1805, il fut place à la tête du secteur de l'ouest des Rocheuses. A la recherché d'un cours d'eau qui le mènerait jusqu'au Pacifique, Frase descendit en 1808... -
John McLean, 1799-1890
C'est dans cette maison que le célèbre explorateur et auteur John McLean, Écossais de naissance, a vécu de 1847 à 1857. Après avoir rejoint la Compagnie de la Baie d'Hudson en 1821, il devient, en 1838, le premier homme blanc à traverser la péninsule du Labrador, de la baie d'Ungava à l'inlet Hamilton. En 1839, il découvre les Grandes Chutes sur la rivière Hamilton, l'une des plus impressionnantes cataractes du monde. Son ouvrage Notes of a Twenty-five Years' Service in the Hudson's Bay Territory est une source majeure d'information sur la traite des fourrures au Canada. -
Louis de Buade, comte de Frontenac et de Palluau, 1622-1698
Né en France, à Saint-Germain-en Laye, le comte de Frontenac est l'une des personnalités les plus influentes et les plus controversées de l'histoire canadienne. Grâce à son appartenance à une famille de la noblesse d'épée, il obtient la charge de gouverneur général de la Nouvelle-France en 1672. Très investi, en grande partie pour des raisons d'intérêt personnel, dans le développement territorial de la colonie, le comte de Frontenac fonde plusieurs postes fortifiés pour la traite des fourrures, jusque dans l'intérieur du continent nord-américain. Cependant... -
Louis de Buade, Comte de Frontenac et de Palluau, 1622-1698
Né en France, à Saint-Germain-en Laye, le comte de Frontenac est l'une des personnalités les plus influentes et les plus controversées de l'histoire canadienne. Grâce à son appartenance à une famille de la noblesse d'épée, il obtient la charge de gouverneur général de la Nouvelle-France en 1672. Très investi, en grande partie pour des raisons d'intérêt personnel, dans le développement territorial de la colonie, le comte de Frontenac fonde plusieurs postes fortifiés pour la traite des fourrures, jusque dans l'intérieur du continent nord-américain. Cependant... -
Mattawa House, 1837
La traite des fourrures à ce carrefour de routes historiques de canot commence probablement sous le régime français. Au cours des années 1820 et 1830, le négociant en chef, John Silveright, qui commande le poste de la Compagnie de la Baie d'Hudson au fort Coulonge, envoie régulièrement des hommes à Mattawa pour la traite des fourrures. En 1837, la compagnie y établit un poste permanent, essentiellement pour empêcher les bûcherons d'y faire du commerce. Son... -
Poste de traite des fourrures de la rivière Pic, le
Alexander Shaw & Company de Montréal faisait la traite des fourrures sur la rivière Pic dès 1778, mais le premier poste enregistré dans le voisinage était celui que Gabriel Cotté établit en 1792. Un commerçant du nom de St. Germain succéda à Cotté vers 1795, et le poste fut repris peu de temps après par la Compagnie du Nord-Ouest. Le Pic était un endroit où s'arrêtaient souvent les voyageurs en canot qui suivaient le circuit... -
René-Robert Cavelier de La Salle à Cataracoui
Tôt dans sa célèbre carrière, l'explorateur La Salle joua un rôle principal dans l'expansion du commerce des fourrures dans la région du lac Ontario. En 1673, il organisa une rencontre entre le gouverneur général Frontenac, qui souhaitait déplacer le centre du commerce des fourrures loin de Montréal, et des représentants des Iroquois à Cataracoui, le site de la ville de Kingston d'aujourd'hui. Chargé du commandement du Fort Frontenac, le poste dont le gouverneur ordonna la... -
Voyage du Griffon, 1679, le
Premier navire à naviguer sur les lacs Érié, Huron et Michigan, le Griffon, d'une longueur probable de 12 à 14 mètres, fut construit par Robert Cavelier, Sieur de La Salle, quelques kilomètres au-dessus des chutes Niagara en 1679. La Salle arriva en Nouvelle-France en 1667, devint seigneur de Cataracoui (Kingston), s'engagea dans la traite des pelleteries et chercha une route occidentale vers la Chine. En août 1679, le Griffon navigua de la rivière Niagara avec...