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Récipiendaires des Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations en matière de conservation du patrimoine ontarien 2018

Décernés chaque année, les Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations en matière de conservation du patrimoine ontarien récompensent les contributions exceptionnelles en matière de conservation du patrimoine culturel et naturel, de durabilité de l’environnement et de biodiversité.

Prix du lieutenant-gouverneur pour l’ensemble des réalisations en matière de conservation du patrimoine ontarien

Cyril Fry et Marion Fry (candidature proposée par le comité du patrimoine municipal de la ville de Gravenhurst) :

Depuis plus de 60 ans, Cyril et Marion Fry apportent une contribution significative au patrimoine de la ville de Gravenhurst. En tant que chefs de file et bénévoles toujours disposés à participer, ils consacrent une quantité importante de temps et de ressources à la conservation du patrimoine de Gravenhurst. Leur passion mutuelle pour la conservation du patrimoine remonte à la fin des années 1950. Tout au long des décennies écoulées depuis lors, ils ont inspiré avec succès et recruté des personnes partageant la même passion, le même état d’esprit et le même intérêt pour la préservation du patrimoine, et pris part à d’innombrables initiatives locales et projets patrimoniaux. Parmi leurs réalisations, citons par exemple la création des archives de Gravenhurst en 1978 et le rôle prépondérant qu’ils ont joué dans la préservation et l’exploitation du navire à vapeur-musée Segwun. L’héritage des archives de Gravenhurst continuera de toucher les futures générations pour les années à venir.

Lawrence Lamb (candidature proposée par la région de Waterloo) :

Lawrence Lamb est un botaniste spécialisé dans la restauration d’écosystèmes, un célèbre défenseur de la naturalisation des jardins et paysages, et un partisan actif de la conservation du patrimoine naturel de la région de Waterloo et de tout l’Ontario. Tout au long de ses 41 années de carrière et de sa retraite, Lawrence a généreusement fait appel à ses connaissances spécialisées et à ses relations professionnelles et communautaires pour influencer le mode d’identification, de valorisation et de protection des caractéristiques patrimoniales. Il a pris une part active à une cinquantaine d’initiatives majeures et novatrices de conservation du patrimoine naturel, dans le cadre desquelles il a fait état de son considérable savoir scientifique spécialisé et d’un attachement au travail collaboratif.

Elsa Ann Pickard (candidature proposée par le canton de King) :

Depuis 1986, Elsa-Ann Pickard œuvre inlassablement à la préservation et à l’interprétation de l’histoire du canton de King. Ayant entamé sa carrière de bénévole dans le secteur du patrimoine auprès de la société historique locale, au sein de laquelle elle a depuis occupé les fonctions de secrétaire, trésorière et directrice par mandat spécial, elle a pris une part active à la création des archives du canton de King dans les années 2000, et contribue depuis au développement de l’organisme, notamment en y faisant du bénévolat. Le dévouement d’Elsa-Ann à l’égard du musée du canton de King est indéfectible. Elle a beaucoup travaillé, mettant ses idées et son esprit d’initiative au service du petit musée communautaire. Son infaillible éthique de travail constitue un exemple pour les jeunes. À 83 ans, elle participe toujours à de nombreuses initiatives, y compris à l’élaboration du programme du musée.


Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien

Prix remis à titre individuel et lauréates de la bourse Jeunes leaders du patrimoine :

Amy MacFarlane (candidature proposée par le canton de Machar) :

En tant qu’élève de 11e année, Amy MacFarlane a conçu une solution pour sauver les lacs de la région d’Almaguin par le biais de son projet « Bloom Busters » (chasseurs d’algues). Plusieurs lacs locaux ont vu proliférer les algues bleu-vert, qu’Amy observe pour la première fois en tant qu’élève employée au parc provincial Mikisew, où une prolifération d’algues est constatée dans le lac Eagle à la fin de l’été 2017. Amy réalise des expériences en plaçant de petites « îles flottantes » de végétation dans les lacs locaux, dans le but d’extraire et de modifier les nutriments entraînant la prolifération des algues. Son projet livre une solution innovante, simple et rentable à un problème pressant et important pour le patrimoine naturel. « Bloom Busters » a suscité l’intérêt de la municipalité locale, qui a invité Amy à présenter son projet devant le conseil municipal.

Nathalie Picard (candidature proposée par le département d’histoire publique de l’Université Carleton) :

Nathalie Picard, étudiante en maîtrise d’histoire publique à l’Université Carleton, a développé le site Web « Ottawa's Old Chinatown » (l’ancien quartier chinois d’Ottawa), accessible en qualité de ressource publique en ligne. Grâce à des techniques de conservation numériques, il fait découvrir aux visiteurs la communauté chinoise d’Ottawa du début du XXe siècle. Ce site Web cartographie l’emplacement des commerces, sociétés et restaurants chinois entre les années 1920 et 1960 dans la rue Albert, qui constituait alors le cœur d’une communauté chinoise dynamique (quelques vestiges tangibles subsistent dans la rue). À l’aide d’un outil de projection vidéo conçu pour prendre comme écran la façade d’un bâtiment de la rue Albert, le projet exhume et réinvente en outre le milieu urbain contemporain, et rappelle aux passants les origines du quartier.

Prix remis à des groupes :

Élèves de l’Académie Ste-Cécile ayant contribué au projet Essex County Hidden Cemeteries (cimetières cachés du comté d’Essex, candidature proposée par l’Académie Ste-Cécile) :

Le projet a été lancé afin de localiser les pierres tombales des cimetières noirs du comté d’Essex dans le but de créer une carte interactive numérique montrant l’emplacement, l’état et l’apparence de chaque stèle. Les enseignantes, enseignants et élèves de l’Académie Ste-Cécile se sont associés à des historiennes et historiens locaux, des églises, des sociétés, des spécialistes en SIG et la ville d’Essex pour élaborer des plans de situation, intégrer les technologies, développer un portail Web et exposer l’importance historique pour la région. Toutes les précautions ont été prises pour respecter les pierres tombales et leur environnement. Les élèves ont appris à utiliser de nouveaux outils de conservation numériques et ont pu collecter des données qui seront présentées lors d’une réunion du conseil municipal. Les résultats du projet sont publiés sur le site Web de la ville d’Essex, sous la forme d’une ressource patrimoniale publique.

Élèves du Smiths Falls District Collegiate Institute ayant participé au pow-wow traditionnel Spirit of the Drum 2017 et 2018 (candidature proposée par le Smiths Falls District Collegiate Institute) :

Au Smith Falls District Collegiate Institute, les élèves suivant le programme d’Études autochtones et de jeunes Autochtones locaux ont organisé deux cérémonies de pow-wow dans la ville de Smiths Falls en juin 2017 et 2018. Le but du pow-wow est de réunir les gens, de faire le lien entre l’école et la collectivité, et de raconter, enseigner et célébrer la culture et les traditions autochtones. Le pow-wow a accueilli les Mohawks d’Akwesasne ainsi que la Première Nation algonquine de Pikwàkanagàn, dont plus d’une centaine de membres ont pris part. Le pow-wow fait le lien entre l’école et la collectivité locale – autochtone ou non – à la faveur d’une célébration de l’apprentissage, de l’enseignement et de la réconciliation. Il montre que l’apprentissage par l’expérience crée un lien plus profond chez les élèves lorsqu’ils découvrent d’autres cultures, plus de 3 000 personnes ayant participé au pow-wow 2018.


Prix du lieutenant-gouverneur pour l’excellence en matière de conservation du patrimoine ontarien

Bonnie Devine et les étudiantes et étudiants du programme de Culture visuelle autochtone de l’Université de l’EADO pour le projet Uncover/Recover (découvrir/retrouver, candidature proposée par Bonnie Devine, de l’Université de l’EADO) :

Au cours de l’année universitaire 2017-2018, huit étudiantes et étudiants de premier cycle du programme de Culture visuelle autochtone de l’Université de l’EADO ont travaillé avec des conservatrices et conservateurs du Musée royal de l’Ontario (ROM) et d’autres personnes à la création d’une exposition multimédia pédagogique, interactive, accessible et informative, conçue pour servir de plate-forme en ligne afin de célébrer l’héritage créatif – passé, présent et futur – des peuples autochtones. Inspirés par des objets autochtones qu’ils avaient sélectionnés dans la collection et les archives du ROM, les étudiantes et étudiants ont conçu une expérience multimédia qui sera hébergée sur le site Web du ROM. Ils ont appris à recourir à de nouveaux processus numériques et créatifs, ont dialogué avec d’éminents spécialistes, gardiens et gardiennes du savoir et employé.e.s du musée autochtones, et ont procédé à l’analyse des objets qu’ils avaient choisis. Leurs travaux ont permis de découvrir et de retrouver quel était l’usage originel des objets, et de les réintégrer aux efforts de reconstruction sociale et de restauration vis-à-vis des Autochtones. Les réactions artistiques qui en ont découlé vont du comique au poignant, de l’analytique à l’émotionnel, et brossent un tableau singulier de la pensée et du processus de création autochtones contemporains.

ERA Architects, NADAAA et l’Université de Toronto pour le bâtiment One Spadina Crescent (candidature proposée par ERA Architects) :

One Spadina Crescent compte parmi les sites architecturaux les plus remarquables de Toronto. Le bâtiment historique, la restauration du site et la nouvelle annexe refont du One Spadina une porte d’entrée dans le campus universitaire et le replacent sur les écrans radar du public. En 2006, le cabinet ERA Architects a commencé à travailler avec l’Université de Toronto pour fournir des conseils sur les questions liées au patrimoine dans le cadre du projet de réaménagement du site. Depuis 2011, il travaille également en étroite collaboration avec les architectes principaux du projet, NADAAA. La récente rénovation du bâtiment néogothique du XIXe siècle, situé au sud, et l’annexe contemporaine, abritant la faculté John H. Daniels d’architecture, de paysagisme et de design, servent de vitrine à la ville, de même que de centre international d’éducation et de recherche sur l’architecture, l’art et l’avenir des villes. La restauration et la nouvelle annexe du One Spadina Crescent agrandissent considérablement le bâtiment patrimonial, que le corps professoral et ses étudiantes et étudiants peuvent utiliser comme studios de design, ateliers de fabrication, hall d’entrée polyvalent, programmes de bibliothèque, espaces sociaux et bureaux.

Frank Perissinotti et les étudiantes et étudiants en Technologie de l’architecture du Collège St. Clair, pour l’organisation de visites à pied guidées à l’occasion de Portes ouvertes Windsor (candidature proposée par Joanne Hoppe, présidente, Portes ouvertes Windsor) :

Lors de Portes ouvertes Windsor 2018, et à l’occasion de trois précédentes éditions de Portes ouvertes Windsor, les étudiantes et étudiants du programme de Technologie de l’architecture du Collège St. Clair ont donné de leur temps pour guider les visites à pied organisées dans le cadre de l’événement. Sous l’égide du professeur Frank Perissinotti, ils ont fait des recherches et choisi trois quartiers revêtant une importance historique et architecturale. Pendant Portes ouvertes Windsor, les étudiantes et étudiants ont marché avec des groupes de visiteurs à qui ils ont présenté des bâtiments emblématiques et expliqué en quoi chaque quartier et ses anciens habitants ont contribué au patrimoine et au développement de la ville. Les quartiers choisis ont mis en avant la diversité et le patrimoine de Windsor, dans le cadre d’une approche novatrice permettant d’accroître l’engagement des jeunes envers le patrimoine local.

Gilberto Fernandes, pour le projet « City Builders: a History of Immigrant Construction Workers in Postwar Toronto » (candidature proposée par le Département d’histoire, Université York) :

« City Builders » est un projet public d’histoire visant à consigner, à examiner et à raconter l’histoire des ouvriers en construction issus de l’immigration, à Toronto, et de leur organisation syndicale, après la Seconde Guerre mondiale. Entre novembre 2017 et septembre 2018, après avoir obtenu un financement de la section locale 183 de l’Union internationale des journaliers d’Amérique du Nord, Gilberto Fernandes a dirigé une équipe de travailleurs à temps partiel et indépendants pour réaliser sa vision audacieuse d’une exposition intégrée, d’un site Web, d’une série de témoignages oraux et d’un documentaire. Le résultat inclut une exposition multimédia itinérante comprenant de nombreuses pièces et présentations, un site Web proposant la biographie exhaustive de 30 témoins oraux, des cartes de données et des schémas organisationnels, ainsi qu’un documentaire en deux parties, entre autres éléments audio et visuels. Le projet a contribué à la conservation de la mémoire individuelle et collective de tous les Torontois et Torontoises, en particulier des centaines de milliers de travailleurs immigrants, de leurs familles et de leurs communautés.

La municipalité régionale de York, Natural Heritage and Forestry Division, pour le « Green Infrastructure Asset Management Plan » (candidature proposée par la Green Infrastructure Ontario Coalition) :

La région de York gère 2 300 hectares (5 700 acres) de forêt et plus de 61 000 arbres le long des routes régionales. Elle s’est efforcée activement de modifier les perceptions à l’égard de ces forêts et de ces arbres pour faire en sorte qu’ils soient considérés comme des atouts précieux au sein des collectivités. Fin 2017, la région de York est le premier ordre de gouvernement en Ontario à mettre en œuvre un plan de gestion de l’infrastructure verte, intitulé « Green Infrastructure Asset Management Plan », qui constitue une étape importante dans la transformation des mentalités. Ce plan stipule que l’infrastructure verte nécessite un entretien et une répartition appropriée des ressources, comme toutes les autres infrastructures traditionnelles. Avec ce plan, la région de York a inauguré une approche créative et novatrice en matière de planification de la protection et de la gestion des forêts et des arbres de grande valeur, ainsi qu’aux fins de répartition des ressources permettant d’en assurer la conservation et le développement. La région de York a partagé son expertise lors de conférences et d’ateliers provinciaux et nationaux, appuyant et influençant ainsi la conservation au-delà de son territoire de compétence.

Le Manitoulin Island Summer Historical Institute, pour son programme 2018 (candidature proposée par Carolyn Podruchny, Université York) :

Pendant sept jours, l’édition 2018 du Manitoulin Island Summer Historical Institute (MISHI), un atelier historique d’été organisé sur l’île Manitoulin, a proposé des visites de sites, des conférences, des récits et des activités visant à étudier les modes de pensée et le savoir anichinabés. Coparrainé par l’History of Indigenous Peoples Network, sous l’égide du Centre Robarts d’études canadiennes de l’Université York, et par l’Ojibwe Cultural Foundation (OCF), l’atelier d’été a réuni 32 participants incluant des membres du corps professoral (établis ou débutant dans le métier), des étudiantes et étudiants diplômés et non diplômés, des administratrices et administrateurs, des archivistes, des aîné.e.s et des gardiennes et gardiens du savoir. Le MISHI a permis à des aîné.e.s et à des gardiennes et gardiens du savoir anichinabés d’expliquer leurs modes de pensée aux professeur.e.s et aux étudiantes et étudiants, qui ont ensuite pu utiliser ces enseignements dans le cadre de leurs recherches et de leurs cours. Suite à l’atelier d’été, les participants ont intégré leurs nouvelles connaissances à leur environnement d’origine, et les modes de pensée et le savoir anichinabés sont désormais diffusés auprès des universitaires, par le biais de publications, des étudiantes et étudiants de l’Université York, dans le cadre de la modification des cours, des jeunes anichinabés, grâce à la création de documents d’information, et du grand public.

Mudtown Station, pour la restauration de l’ancienne gare du Chemin de fer Canadien Pacifique (candidature proposée par Mudtown Station Inc.) :

Datant de 1947, l’ancienne gare du Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP), à Owen Sound, est l’une des quatre gares construites par le CFCP dans le cadre de son programme d’après-guerre visant à moderniser ses installations. Seule gare du CFCP de cette époque encore intacte aujourd’hui, elle constitue l’un des premiers exemples d’architecture moderne en Ontario. Le bâtiment est resté inoccupé pendant environ 30 ans, jusqu’à ce que Mudtown Station Inc. décide de le louer à la ville d’Owen Sound et de le transformer en brasserie-restaurant. L’intérieur de l’édifice a été revitalisé grâce à 595 heures de travail bénévole, et il a fallu pour cela relever des défis importants – notamment pour réparer les dégâts importants causés par un incendie. Mudtown Station s’est appuyée sur sa vision et ses ressources pour transformer une gare ferroviaire moderne en local commercial contemporain dans une optique de conservation intégrée. Le restaurant et le bistrot-brasserie attirent plus de gens dans la zone portuaire d’Owen Sound, et l’endroit est devenu une destination prisée.

Museum London et Bimadoshka Pucan, pour l’exposition « Voices of Chief’s Point » (candidature proposée par Museum London) :

« Voices of Chief’s Point » est un projet d’établissement de liens qui a été entrepris sur une période de sept ans par Museum London, en collaboration avec l’érudite anichinabée, Bimadoshka Pucan, ainsi qu’avec la Première Nation de Saugeen et les communautés anichinabées du Sud-Ouest de l’Ontario. Tout a commencé par la numérisation de huit cylindres de cire et de sept disques d’enregistrement vernis. Enregistrés en 1938, ces cylindres contenaient des chansons et des histoires revêtant une grande importance culturelle et médicale pour les Anichinabés. La conservatrice invitée, Mme Pucan, a demandé à des aîné.e.s de lui expliquer les chansons et les histoires numérisées. Elle a ensuite réinvesti les locaux de Museum London pour y préparer, avec son équipe, une exposition mettant en avant la richesse de la culture anichinabée, qui inclut une analyse de cinq de ces chansons et histoires. Mme Pucan continue de diffuser, auprès des communautés anichinabées, ce contenu numérisé qui contribue à l’enseignement de la langue et qui permet de retrouver une partie du savoir culturel perdu.

Signal Brewing Company, pour la restauration de cinq anciens bâtiments de la distillerie Corby (candidature proposée par Tankhouse Developments) :

Le projet de la Signal Brewing Company a permis de restaurer cinq anciens bâtiments de la distillerie Corby, à Corbyville, qui étaient inoccupés depuis 1989. En quatre années d’un difficile processus de restauration, avec l’aide d’une équipe de professionnels et d’ingénieurs compétents, Signal a réussi à construire une terrasse de 325 mètres carrés le long de la rivière Moira, une microbrasserie de 465 mètres carrés et un espace événementiel de 230 mètres carrés pour célébrer la bière artisanale, la collectivité et les arts. Des éléments constitutifs de l’enveloppe originelle du bâtiment de la distillerie Corby ont été réutilisés dans la conception de l’espace. Les volets de fenêtres sont devenus des tables aujourd’hui utilisées dans l’espace événementiel, les piliers qui soutenaient autrefois de massives cuves de whisky constituent désormais la structure support des planchers en béton, et les cannes-mesures qui étaient utilisées pour la taxe d’accise servent à présent pour les plateaux à bière. La restauration des lieux en a fait une destination prisée dans la collectivité, qui a attiré plus de 10 000 visiteurs depuis son ouverture en juillet 2017.

L’Université de Windsor et les partenaires du projet de restauration du manège militaire de Windsor (candidature proposée par le bureau du maire, ville de Windsor) :

L’Université de Windsor a transformé le manège militaire de Windsor datant de 1901, qui abritait autrefois le régiment des « Essex Fusiliers », en centre d’apprentissage ultramoderne dédié aux arts créatifs. Cette transformation a pu voir le jour grâce à la collaboration et à la coopération du gouvernement de l’Ontario et de la ville de Windsor. En quatre années de travaux, le manège militaire de Windsor a été restauré avec le plus grand soin pour rendre hommage au passé militaire historique du bâtiment. Les briques intérieures et extérieures ont retrouvé leur couleur rouge naturelle d’origine, et des travaux localisés de réparation de la maçonnerie et de remplacement des fenêtres ont été effectués. Le plancher d’origine, sur lequel stationnaient autrefois des chars d’assaut, a été retiré pour permettre la construction d’une nouvelle structure intérieure sur trois niveaux, dans l’enceinte même du manège militaire, qui abrite aujourd’hui 6 224 mètres carrés de nouveaux espaces pour les étudiantes et étudiants, incluant des salles de classe, des salles de spectacle et un théâtre. Environ 500 étudiantes et étudiants et membres du corps professoral et du personnel scolaire ont investi le manège militaire restauré et un bâtiment adjacent en janvier 2018. Cette restauration joue un rôle clé dans la revitalisation et la diversification du centre-ville de Windsor, et a permis de susciter un nouvel intérêt pour l’histoire militaire de la ville ainsi que de fournir de vastes espaces d’apprentissage supplémentaires dédiés aux arts créatifs.


Pour en savoir plus :

Personne-ressource : David Leonard
Téléphone : 416 314-3586
Courriel : david.leonard@heritagetrust.on.ca