D’Arcy Jenish (auteur de l'essai The St. Lawrence Seaway: Fifty Years and Counting - La Voie maritime du Saint-Laurent: cinquante ans et l’avenir à nos portes)

Les secrets du voyage

Notre voyage à bord du MV Algomarine a commencé au port de Montréal tard un samedi après-midi de juillet 2007 et s’est terminé tôt le jeudi matin suivant lorsque le laquier de 730 pieds s’est amarré au port de Thunder Bay. En plus de quatre jours, le navire avait parcouru environ 3 000 kilomètres à l’intérieur des terres et effectué une ascension de 500 pieds sur les Grands Lacs et la voie maritime du Saint-Laurent. Le capitaine et l’équipage de 24 marins, avec mon fils et moi à bord comme invités, avaient traversé les sept écluses du Saint-Laurent et les huit autres qui composent le canal Welland, et dirigé de main de maître le navire sur les Grands Lacs et les cours d’eau qui les relient, nous offrant un voyage spectaculaire sur l’une des voies navigables intérieures les plus importantes du monde.

Dans une saison habituelle de 285 jours, environ 3 600 navires sillonnent ces eaux, la plupart étant des laquiers, mais il y a aussi des navires océaniques transportant leur chargement en provenance des diverses régions du monde. L’Ontario, le Québec et huit États américains bordent la voie maritime qui, directement et indirectement, génère plus de 225 000 emplois. Fait tout aussi important, comme le disait Dwight Eisenhower, ancien président des États-Unis lors de l’inauguration du tronçon du Saint-Laurent en juin 1959, la voie maritime est « un magnifique symbole des réalisations rendues possibles par la collaboration pacifique de nations démocratiques en vue du bien commun ».

Photo gracieusement fournie par D’Arcy Jenish




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