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La fondation de la ville de Latchford

Le 15 juillet 2009, la Fiducie du patrimoine ontarien et le Latchford Heritage Board ont dévoilé une plaque provinciale au bureau municipal à Latchford, en Ontario, pour commémorer la fondation de la ville de Latchford.

Voici le texte de la plaque bilingue :

FONDATION DE LA VILLE DE LATCHFORD

    Latchford voit le jour en 1903 sous le nom de Montreal River Station. Elle est à la fois un site urbain et un lieu de franchissement de la rivière pour le Temiskaming and Northern Ontario Railway, la ligne de colonisation conçue pour permettre l'installation dans la Little Clay Belt et donner accès aux vastes ressources de bois de la région. En 1904, un pont en fer à trois travées est bâti pour permettre la traversée de la rivière Montréal par la voie ferrée. La construction d'une caserne de pompiers et d'un réservoir d'eau suit rapidement. En 1905, un levé de la ville est réalisé et celle-ci est rebaptisée en l'honneur de Francis Robert Latchford (1856-1938), alors commissaire aux travaux publics de l’Ontario. Une courte période de prospérité suit la découverte d'argent dans le Nord-Ouest en 1906, et Latchford devient le point d'approvisionnement et de départ des chercheurs voyageant jusqu'au lac Bay. Latchford est constituée en ville en 1907. En 1911, elle compte 429 habitants. Une fois les gisements d'argent épuisés, la longévité de Latchford est assurée par ses scieries de sciages légers et ses usines de pâte à papier prospères, qui donnent à la ville son surnom de « Sawdust City ».

FOUNDING OF THE TOWN OF LATCHFORD

    Latchford began in 1903 as Montreal River Station, a town site and river crossing for the Temiskaming and Northern Ontario Railway, the colonization line designed to open the Little Clay Belt to settlement and provide access to the area’s vast timber resources. In 1904, a three-span iron bridge was built to carry the railway across the Montreal River and construction of a station house and water tank soon followed. The town was surveyed in 1905 and renamed in honour of Francis Robert Latchford (1856-1938), then Ontario Commissioner of Public Works. A brief boom period ensued when silver was discovered to the northwest in 1906 and Latchford became the provisioning and starting point for prospectors travelling up Bay Lake. Latchford was incorporated as a town in 1907 and by 1911 its population was 429. As area silver deposits were depleted Latchford’s prosperous timber and pulp mills assured its longevity, giving the town its nickname of “Sawdust City.”

Historique

Le paysage de Latchford fut modelé il y a 12 000 ans par les glaciers de la dernière période glaciaire. De vastes plaques de glace d’au moins un demi-mille d’épaisseur (près d’un kilomètre) se déplacèrent vers le sud à partir de l’Arctique, dénudant le bassin de la baie Hudson pour faire apparaître les roches précambriennes nues du Bouclier canadien.

Lorsque le climat se réchauffa, la glace se retira et laissa derrière elle du limon qui se déposa sur de vastes étendues arables irrégulières, maintenant appelées Great et Little Clay Belt (la grande et la petite ceintures d’argile). L’eau issue de la fonte des glaciers remplit les basses terres, formant le réseau de lacs et de rivières qui se déversent aujourd’hui du haut des terres en direction du nord jusqu’à la baie James, et au sud jusqu’au bassin des Grand Lacs-Saint-Laurent. L’une de ces voies d’eau, la rivière Montréal, s’écoulait du haut des terres en direction du sud, s’élargissait à la hauteur du lac Bay puis rétrécissait de nouveau et poursuivait sa route vers le sud jusqu’au lac Témiscamingue et au réseau de la rivière des Outaouais.

De vastes étendues de forêt couvrirent rapidement une grande partie de la roche dénudée par la glace, abritant des populations de mammifères à fourrure en plein essor et des ressources de plus en plus abondantes qui attirèrent les peuples algonquins. Nichées au point de séparation entre la rivière Montréal et le lac Bay, la région de Latchford et les terres situées au sud-est devinrent l’apanage des Premières nations algonquines, tandis que les Cris choisirent comme territoire de chasse les terres situées au nord se drainant dans la baie James, et que les Ojibwas s’installèrent à l’ouest.1 Le site de Latchford constituait un lieu d’arrêt commode pour les voyageurs autochtones.

Dans la période suivant le contact avec la culture européenne, les peaux de castor et d’autres animaux attirèrent dans la région les négociants en fourrure français, et des postes de traite, comme Témiscamingue tout proche, furent créés pour exploiter ce commerce. Les rivalités nationales européennes menèrent à la création de postes de traite britanniques à la baie James, dont Rupert House et Moose Factory, ainsi qu’à la première exploitation des voies d’eau entre la rivière des Outaouais et la baie James. Des empires commerciaux rivaux continuèrent de se faire concurrence le long de ce couloir jusqu’au triomphe final de la Compagnie de la Baie d’Hudson au 19e siècle.

En 1850, la frontière du commerce du bois avait remonté la rivière des Outaouais jusqu’au lac Nipissing et des entrepreneurs de la province du Canada (l’Ontario et le Québec d’aujourd’hui) commencèrent à convoiter les grandes étendues de terres situées au nord et à l’ouest. L’avènement de la Confédération, en 1867, permit la concrétisation de ces rêves. En 1870, les vastes territoires de la Compagnie de la Baie d’Hudson furent placés sous la gouverne du Dominion du Canada et, au cours de la décennie suivante, l’Ontario revendiqua le droit de s’étendre jusqu’à la baie James, droit que lui reconnut le gouvernement fédéral en 1898. Dans l’intervalle, l’Ontario défendit ses prétentions territoriales de façon plus concrète. La frontière entre l’Ontario et le Québec fut arrêtée en 1874 et les arpenteurs provinciaux s’aventurèrent dans le « Nouvel-Ontario » dans les années 1880, arpentant les terres à l’ouest du lac Témiscamingue. Ces levés laissaient entrevoir la possibilité de gisements minéraux riches et recommandèrent l’établissement de colonies agricoles dans la ceinture d’argile nouvellement découverte, située à l’ouest et au nord du lac.

Au milieu des années 1890, les collectivités de Haileybury et de Liskeard (constituée en personne morale sous le nom de New Liskeard en 1903)2 étaient apparues sur la rive occidentale du lac Témiscamingue. Bien que reliées au sud par voie d’eau, elles étaient assez isolées en hiver et se mirent vite à pétitionner le gouvernement à Toronto pour la construction d’une ligne ferroviaire rendant la région accessible à longueur d’année. Le projet n’enthousiasmait guère les entrepreneurs ferroviaires, mais la conjonction de plusieurs facteurs fit bientôt de la liaison ferroviaire nord-sud une réalité.

Fin 1899, Sir George William Ross devint premier ministre de l’Ontario, dirigeant un parti libéral au pouvoir depuis 26 ans. En partie pour montrer que le gouvernement, bien qu’au pouvoir depuis déjà longtemps, demeurait dynamique et progressiste, Sir Ross mit l’accent sur le développement du nord dans le « Nouvel-Ontario ». Cette initiative était par ailleurs une réaction aux efforts déployés par le Québec pour coloniser ses nouveaux territoires du nord-ouest. Ces efforts faisaient craindre que les colons francophones et catholiques ne supplantent les colons anglophones et protestants dans l’arrière-pays.3 Sir Ross entreprit un autre levé des ressources du nord de la province en 1900 et, à l’issue des conclusions positives de celui-ci en 1901, décida que le gouvernement construirait et exploiterait une liaison ferroviaire jusque dans le nord.4 Dès 1902, un projet de construction du Temiskaming and Northern Ontario Railway (T. & N.O.) fut annoncé par Francis Robert Latchford, commissaire aux travaux publics du gouvernement Ross qui, avec ses représentants, surveillerait le début de la conception.5 Ce projet fut initialement pensé comme un effort de colonisation assez semblable à celui qui avait marqué la construction, dans les années 1860, de routes visant à ouvrir le territoire situé entre la rivière des Outaouais et la baie Georgienne. Relevant d’une commission gouvernementale, le T. & N.O. fut le premier service public provincial, précédant de trois ans la mise sur pied de la Ontario Hydro Commission.

Au départ, le nouveau chemin de fer devait relier North Bay, sur le lac Nipissing, à New Liskeard, collectivités éloignées l’une de l’autre de 181,9 kilomètres (113 milles). Les financements s’avéraient difficiles à trouver, mais la découverte de filons d’argent à Cobalt, en 1903, relança le projet ferroviaire.6 Lorsque les Conservateurs, sous l’impulsion de Sir James Whitney, battirent le gouvernement Ross en 1905, la ligne ferroviaire avait atteint New Liskeard. Alors que Sir Whitney s’était prononcé en faveur d’un chemin de fer exploité par une société privée lorsqu’il siégeait dans l’opposition, il accepta l’entente que lui avait léguée Sir Ross et le chemin de fer demeura un service public. En 1903, le gouvernement fédéral annonça qu’il apportait son soutien à la construction d’un chemin de fer transcontinental plus au nord du T. & N.O., ce qui entraîna le prolongement de la ligne dans cette direction à partir de New Liskeard. En 1906, les horaires du T. & N.O. étaient régulièrement publiés dans les journaux du sud.7 La ligne poursuivit sa progression, parvenant à la jonction avec le Northern Transcontinental Railway à Cochrane, au cours de l’été 1909.

L’année 1903 et la décision de faire passer la ligne ferroviaire au-dessus de la rivière Montréal, à l’est du lac Bay (mille 94 de la ligne en construction), marquent la naissance de Latchford.8 La topographie de la zone, avec ses pentes douces, et les vastes étendues de forêts pouvant être exploitées par le commerce du bois influencèrent ce choix. La rive nord devint l’un des sites urbains du chemin de fer, au départ connu sous le nom de Montreal River Station, et, en 1904, c’est là que la Dominion Bridge Company of Montreal bâtit un pont en fer à trois travées permettant de traverser la rivière.9 L’année suivante, l’Empire Lumber Company y ouvrit la première scierie de la région. La construction d’une caserne de pompiers et d’un réservoir d’eau s’ensuivit en 1905, et la collectivité fut rebaptisée Latchford en l’honneur du commissaire aux travaux publics Francis (Frank) Latchford (1856-1938), à l’origine de la construction de la voie. Les premières parcelles furent dessinées et vendues la même année.

La découverte de métaux précieux dans le nord-ouest, au lac Elk (accessible en passant par le lac Bay et l’amont de la rivière Montréal), provoqua un bref accès de fièvre. En 1906, un journaliste du Globe de Toronto saisit le sentiment d’euphorie qui régnait dans la collectivité :

    À Latchford, petit village de cent cinquante-cinq âmes à environ huit milles [12,9 kilomètres] au sud de Cobalt, les preuves de l’expansion sont visibles. Deux nouveaux hôtels cossus ont été bâtis, une filiale de la Banque de Commerce a été implantée, les presbytériens ont acheté une parcelle et y ont érigé une église, de nombreuses boutiques et habitations sortent de terre et, dans l’ensemble, l’endroit semble avoir été construit en une seule nuit. Nombre des prospecteurs qui remontent la rivière Montréal s’installent à Latchford et, si les récentes découvertes d’or s’avèrent authentiques, Latchford pourrait bien devenir la deuxième Dawson City ou Nome.10

En 1907, le même journal du sud publiait, sous les titres « La ville de Latchford en pleine expansion cet été », « De riches découvertes sont faites » et « Plus de deux mille concessions minières jalonnées », cet élogieux compte rendu :

    Latchford, le 4 octobre — Cette ville, porte d’entrée de la grande ceinture d’argent de la rivière Montréal, a connu un fort essor cet été. Des centaines de personnes sont parties pour ce district. La plupart se sont installées à Latchford, ce qui explique la croissance de l’activité dans cette ville. L’implantation, sur place, d’un bureau de l’ingénieur des mines a aussi beaucoup apporté. Quelque 2 000 claims ont été jalonnés, et bon nombre d’entre eux ont passé l’inspection avec succès. De riches découvertes sont réalisées chaque semaine, et la ruée vers la rivière Montréal ne fait que commencer.11

La collectivité, en pleine croissance, souhaitait de plus en plus, et malgré l’incendie dévastateur qui rasa une grande partie du quartier d’affaires en avril 1907, contrôler seule ses affaires locales.

Depuis l’incendie du printemps dernier qui a détruit une grande partie du quartier d’affaires de la ville, environ une centaine de nouveaux bâtiments ont été construits. On compte parmi ceux-ci plus d’une douzaine de nouvelles résidences élégantes, [un] nouveau magasin de la Latchford Hardware Company, le salon de coiffure et la salle de billard de M. Napier, le restaurant de Angus Mortsin, la boucherie de William Pollard, les nouvelles boutiques de Bardwall et des frères Chamady, un nouveau centre d’appels téléphoniques installé dans le restaurant de Angus Mortsin, la nouvelle pharmacie-papeterie de James R. Todd, le salon de coiffure et la salle de billard de Joe Clusiau, les églises catholique et méthodiste en cours de construction, la nouvelle quincaillerie de McLaughlin et le nouveau magasin général de Pipe et Presley. L’hôtel King Edward a été agrandi et réaménagé.12

Latchford fut constituée en ville en juillet 1907. Le directeur général de l’Empire Lumber Company, J.J. McNeil, en devint le premier maire. Le propriétaire du magasin général et magistrat Ira B. Bradley, Arthur Caley, le propriétaire de l’écurie de louage et de la pension de famille Archibald King, R.H. Burton, le propriétaire hôtelier Robert Morrison et le coiffeur pour hommes Andrew Napier furent les premiers conseillers municipaux.13 La même année, un appel d’offre fut lancé pour construire un barrage à la confluence du lac Bay et de la rivière Montréal. Le barrage fut achevé en 1910, fournissant ainsi de l’hydroélectricité et un deuxième moyen de traverser la rivière.14

Les habitants de Latchford font preuve de beaucoup d’enthousiasme à l’égard de l’action du gouvernement fédéral qui prévoit de lancer un appel d’offre en vue de la construction d’un grand barrage près du pont, et pour creuser aux explosifs les rapides Pork à une profondeur de huit pieds [2,4 mètres]. Cela créera un passage direct vers le rapide Mountain, limitant considérablement le portage.15

Le recensement fédéral de 1911 évaluait la population de Latchford à 429 habitants.16 Mais la première période de prospérité de Latchford prit fin en 1913 quand le T. & N.O. construisit une ligne d’embranchement vers les gisements d’argent d’Elk City, auparavant accessibles uniquement par les eaux du lac Bay. Les compagnies maritimes qui avaient transporté les prospecteurs et leurs provisions vers le nord à partir de Latchford fermèrent leurs portes, et leurs paquebots, à l’arrêt, furent vendus.17

Pendant la première moitié du 20e siècle, la ville dépendait de la sylviculture et fut surnommée « Sawdust City ». En 1927, la route 11, baptisée route Ferguson en hommage au premier ministre de l’Ontario George Ferguson (1870-1946)18 et qui fait aujourd’hui partie de la Transcanadienne, fut ouverte. Partant de North Bay, elle passait par Latchford pour joindre, plus au nord, New Liskeard et Haileybury. Cette nouvelle route mit fin au monopole du T. & N.O. dans le secteur des transports et offrit de nouvelles possibilités de desserte aux villes qu’elle reliait. À Latchford, le chemin de fer se servit du barrage de 1910 pour traverser la rivière Montréal jusqu’à la construction, en 1960, du pont commémoratif du sergent Aubrey Cosens V.C.19 Malgré l’effondrement du pont en 2003, celui-ci fut reconstruit et remis en service à l’automne 2005.

Pendant la seconde moitié du 20e siècle, Latchford développa une industrie touristique basée sur la chasse, la pêche et les activités de loisirs en milieu sauvage. Elle continue aujourd’hui à attirer des personnes qui empruntent la route 11. En 2007, la collectivité fêta son centenaire en tant que ville. Malgré la petite taille de leur ville, les résidents de Latchford (370 en 2009) font preuve d’un bel esprit de solidarité et sont fiers de rester fidèles à la devise municipale : « The Best Little Town by a Dam Site! »


La Fiducie du patrimoine ontarien remercie Robert J. Burns pour ses travaux qui ont servi à l’élaboration du présent document.

© Fiducie du patrimoine ontarien, 2009


1 Olive Patricia Dickason, Canada’s First Nations; a History of Founding Peoples from Earliest Times (Toronto : Oxford University Press, 1997), pp. 15 et 42-45.

2 Une plaque provinciale de la Fiducie du patrimoine ontarien commémorant la fondation de New Liskeard est située sur la rive de la rivière Wabi, à New Liskeard.

3 Charles W. Humphries, "Honest Enough to be Bold:" the Life and Times of Sir James Pliny Whitney (Toronto : University of Toronto Press, 1985), pp. 145-48.

4 Robert J. Surtees, The Northern Connection: Ontario Northland Since 1902 (North York, Ontario : Captus Press, 1992), pp. 9-13.

5 Henry James Morgan (éd.), The Canadian Men and Women of the Time (Toronto : William Briggs, 1912), p. 639. Globe and Mail, Toronto, 15 août 1938, p. 5. Latchford était ministre des Travaux publics dans l’administration Ross, de 1899 à 1904, et procureur général jusqu’à la défaite des Libéraux, en 1905. Il a été nommé juge en 1908 et a occupé le poste de juge en chef de la deuxième Cour divisionnaire du tribunal d’appel de la Cour suprême de l’Ontario. Il est décédé en 1938.

6 Une plaque provinciale de la Fiducie du patrimoine ontarien commémorant le camp minier de Cobalt est située en face du Musée minier du Nord de l’Ontario, 26, rue Silver, à Cobalt.

7 Toronto Globe, 23 juin 1906, p. 9.

8 Albert Tucker, Steam into Wilderness: Ontario Northland Railway, 1902-1962 (Don Mills, Ontario : Fitzhenry & Whiteside, 1978), p. 18.

9 Toronto Globe, 15 avr. 1904, p.12.

10 Toronto Globe, 5 mai 1906, p. 16.

11 Toronto Globe, 5 oct. 1907, p. 14.

12 Toronto Globe, 5 oct. 1907, p. 14.

13 A Pictorial History of Latchford (Cobalt, Ontario : Highway Book Shop, 1974), p. 21 et George L. Lefebvre, A Historic Walk Through « Sawdust City » (Latchford) (Latchford, Ontario : Temiskaming Abitibi Heritage Association, 1995), p. 5.

14 The Toronto Daily Star, 16 sept. 1907, p. 5.

15 Toronto Globe, 5 oct. 1907, p. 14.

16 Canada, Recensement, 1911, district de Nipissing, sous-district 100.

17 Toronto Globe, 30 oct. 1911, p. 15.

18 Une plaque provinciale de la Fiducie du patrimoine ontarien commémorant l’honorable George Howard Ferguson, 1870-1946, est située dans la rue Van Buren, juste au sud de la rue Prescott Street, à Kemptville.

19 Une plaque provinciale de la Fiducie du patrimoine ontarien commémorant le sergent Aubrey Cosens, VC, 1921-1945, est située sur la route 11, juste au sud du croisement nord avec la route 67, près de Porquis Junction.