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Colonel l’honorable Herbert Alexander Bruce, MD, LLD 1868-1963

Le 19 août, 2010, la Fiducie du patrimoine ontarien, la Lake Scugog Historical Society et le canton de Scugog dévoilaient une plaque provinciale au parc communautaire Dr Herbert A. Bruce à Port Perry, Ontario, pour commémorer le Colonel L’Honorable Herbert Alexander Bruce, MD, LLD.

Voici ce que l’on peut lire sur la plaque bilingue :

COLONEL L’HONORABLE HERBERT ALEXANDER BRUCE, MD, LLD 1868-1963

    Né à Blackstock en 1868, Herbert Bruce grandit dans une ferme située sur ce site de Port Perry. En 1893, il obtient son diplôme de médecine à l’Université de Toronto. Spécialiste en chirurgie, il se hisse parmi les meilleurs de la profession et fonde l’hôpital Wellesley à Toronto, en 1911. Durant la Première Guerre mondiale, il est nommé inspecteur général du Service de santé des Forces canadiennes et publie le rapport Bruce, une critique franche des soins médicaux apportés aux soldats canadiens en poste outre-mer. En 1919, Herbert Bruce épouse Angela Hall. Dévoué au service public, il est nommé lieutenant-gouverneur de l’Ontario (1932- 1937) avant de siéger comme député conservateur de Parkdale, Toronto (1940- 1946). En 1934, Bruce dénonce la situation des quartiers moins favorisés de Toronto; pendant la Seconde Guerre mondiale, il se fait particulièrement entendre au sein de l’opposition. Bruce milite pour le traitement du cancer dans les années 1920, le logement social dans les années 1930, puis en faveur de meilleurs soins médicaux pour les militaires et anciens combattants ainsi que du régime d’assurance-maladie contributif dans les années 1940.

COLONEL THE HONOURABLE HERBERT ALEXANDER BRUCE, MD, LLD 1868-1963

    Herbert Bruce was born at Blackstock in 1868, and grew up on a farm located on this Port Perry site. In 1893, he graduated in medicine from the University of Toronto. Specializing in surgery, he rose to the top of his profession, and in 1911 founded the Wellesley Hospital, Toronto. During the First World War, he was appointed Inspector-General of the Canadian Medical Services and produced the Bruce Report, a frank criticism of medical care provided to Canadian soldiers serving overseas. In 1919, Bruce married Angela Hall. Dedicated to public service, Bruce was appointed Lieutenant Governor of Ontario (1932-1937) and served as the Conservative member of Parliament for Parkdale, Toronto (1940-1946). In 1934, Bruce condemned the state of Toronto’s poorer neighbourhoods, and was a vocal member of the Opposition during the Second World War. Bruce championed cancer care in the 1920s, social housing in the 1930s, better health care for the military and veterans, and the introduction of contributory health insurance in the 1940s.

Historique

Aperçu

Les qualités personnelles d’énergie, d’ambition, de courage et de patriotisme dont Herbert Bruce faisait preuve ont forgé sa vie. Ces traits de caractère lui ont permis de parvenir au succès professionnel et de gagner l’approbation du public, mais l’ont également impliqué dans des controverses publiques et professionnelles.

En 1837, Robert et Sarah Bruce, protestants d’Irlande du Nord, émigrent et s’installent dans le canton de Cartwright, à proximité du village moderne de Blackstock. Le plus jeune de leurs quatre fils, Stewart, cultive sa part de la propriété familiale et épouse Isabella Morrow. Herbert Alexander Bruce, leur troisième fils, est né le 28 septembre 1868. Au milieu des années 1870, ses parents, qui ont reconnu l’importance de l’éducation pour leurs enfants, se sont installés avec leur famille pas très loin à l’ouest d’une propriété agricole située à Port Perry1 afin que leurs enfants puissent aller à l’école secondaire de Port Perry. En réfléchissant à son éducation et à son enfance, Bruce décrit une vie classique à la ferme où priment le labeur, une alimentation et des plaisirs simples qui n’accordent aucune place à l’alcool et au tabac.2

Une carrière en médecine

Dès son enfance, Bruce nourrit l’ambition de devenir médecin. Après deux apprentissages, d’abord chez un pharmacien de Port Perry, puis chez un médecin-pharmacien de Toronto, il a économisé assez d’argent pour s’inscrire à l'École de médecine de Toronto. Ainsi, en octobre 1888, un journal local de Port Perry annonce-t-il fièrement : « Notre ville a fourni quatre étudiants en médecine ce trimestre : Messieurs Bigelow, Sangster, Bruce et Penhall ».3 Il sort premier de sa classe, remportant la Médaille d’or en 1892, et obtient son diplôme de médecine en 1893. Cette même année, Bruce est l’un des huit diplômés nommés chirurgiens titulaires au Toronto General Hospital. Il décide alors de suivre une formation au niveau supérieur en chirurgie et, en 1896, devient le deuxième Canadien à obtenir une bourse de recherche au Royal College of Surgeons (Angleterre). À Londres, le Dr Bruce assiste à des formations cliniques dispensées par d’éminents chirurgiens anglais, notamment Frederick Treves.4 C’est également en 1896 que Bruce est nommé professeur associé de chirurgie clinique à la Faculté de médecine, de l’Université de Toronto.5 Les années 1890 sont une période passionnante pour les chirurgiens et les futurs chirurgiens. Au cours des années 1840 à 1870, l’élaboratio techniques de prise en charge de la douleur et de prévention des infections (anesthésie, antiseptiques et absence de bactéries dans le milieu chirurgical) contribue à l’instauration d’un climat d’optimisme dans le domaine chirurgical.6

En 1906, Herbert Bruce revient à Toronto et y ouvre un cabinet médical.7 Alors célibataire, il consacre toute son énergie à son travail et tisse également d’importantes relations avec des personnalités influentes du secteur médical et social. Il contribue à l’Academy of Medicine (fondée en 1907) par la publication d’articles8 et est membre du Toronto Hunt Club, du Toronto Club, du York Club, du Royal Canadian Yacht Club, de l’Ontario Jockey Club (Bruce possédait un cheval et a pratiqué l’équitation une grande partie de sa vie) et de l’Ontario Motor League.9 Cet engagement et son acceptation par l’élite torontoise lui ont permis de se constituer un important réseau social et de développer son impressionnante clientèle.10

En 1911, Bruce fait l’acquisition de l’ancienne demeure de l’homme d’affaires Frederic Nicholls,11 située à l’angle des rues Wellesley et Sherbourne, à Toronto, afin d’installer son cabinet en pleine expansion, qu’il transforme en l’hôpital Wellesley (le Wellesley), une structure privée.12 Si depuis les années 1880, des groupes de médecins fondaient des hôpitaux à Toronto en répondant aux besoins d’accueil selon l’emplacement géographique, la religion ou le sexe,13 c’était toutefois une démarche audacieuse pour un seul individu. La nécessité pour Bruce de trouver un mode pratique de prise en charge de son importante clientèle de patients privés coïncide avec une évolution de la perception des hôpitaux par le public : il devient acceptable pour des personnes habituées à un traitement à domicile, de choisir d’être soignées au nouvel hôpital moderne. Jusque-là, les hôpitaux étaient, en règle générale, des institutions caritatives destinées aux malades démunis, mais deviennent alors des établissements de cure qui accordent une place prédominante à l’aspect scientifique. L’hôpital Wellesley a été prévu pour satisfaire les attentes de patients payants; dans un cadre raffiné, il propose des chambres confortables et également d’excellents soins dispensés par des chirurgiens et des infirmières formés. L’hôpital Wellesley jouit rapidement d’une solide réputation, considéré comme une école d’infirmières et un établissement bien tenus, en raison en partie de l’étroite relation de travail qui lie le Dr Bruce à son infirmière en chef, Mlle Elizabeth Flaws.14

Au bout de quatorze années d’exercice, le Dr Bruce commence à recevoir les honneurs de la communauté médicale professionnelle; en 1911, il est élu président de l’Ontario Medical Association et membre de l’American Surgical Association.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, le Colonel Sam Hughes organise un Canadian Army Medical Corps (CAMC). Le Dr Bruce, déjà lieutenant-colonel dans le Medical Reserve Corps, se porte volontaire pour le CAMC. En 1916, impressionné par sa renommée de chirurgien talentueux, Hughes nomme Bruce inspecteur général du Service de santé des Forces canadiennes et lui demande de publier un rapport sur les soins médicaux apportés aux soldats canadiens en poste outre-mer. Le rapport Bruce dénonce les soins reçus par les soldats canadiens, spécifiquement dans certains hôpitaux britanniques, et recommande la totale réorganisation du Service de santé canadien. Il provoque la fureur de la presse britannique et du parlement canadien et le Dr Bruce est contraint de présenter sa démission du poste d’inspecteur général. Bruce s’emploie à rectifier les malentendus et les renseignements erronés en publiant sa propre version dans « Politics and the Canadian Army Medical Corps (1919) ».15 Au final, un grand nombre des recommandations de Bruce seront adoptées par le CAMC.

À ce stade, Bruce, qui s’est forgé une réputation d’autorité internationale en matière de pratiques médicales sur le champ de bataille, accepte l’offre de devenir chirurgien consultant auprès du Royal Army Medical Corps en France. En outre, l’armée française demande à Bruce de visiter ses installations médicales et de formuler des recommandations quant aux améliorations à apporter aux soins des patients.

En 1919, Bruce épouse Angela Hall,16 une jeune bénévole du détachement d'aide volontaire qu’il a rencontrée outre-mer, et retourne à Toronto pour reconstituer sa large clientèle et veiller à la santé financière de l’hôpital Wellesley fragilisée durant l’après-guerre. En 1921, il perd son poste de chirurgien au Toronto General Hospital au cours d’une réorganisation de son service de chirurgie, mais conserve son poste d’enseignant à l’université jusqu’à son départ à la retraite en 1930.17 Bruce continue à faire des publications, avec un intérêt croissant à compter de 1922 pour ce qu’il appelle le « problème du cancer »,18 suggérant qu’il faut éta un hôpital de recherche et de traitement du cancer dans chaque centre majeur. Cette idée prépare le terrain à ses futures activités de couloir en faveur de l’établissement de l’hôpital Wellesley comme l’un des principaux centres de traitement du cancer (ce qui, espère-t-il, résoudra ses d blir ifficultés financières).19

Une seconde carrière dans le service public

Chirurgien pendant 35 ans, le Dr Bruce embrasse une nouvelle carrière en 1932, en tant que lieutenant-gouverneur de l’Ontario nommé par le premier ministre R.B. Bennett. Il compte de nombreux soutiens politiques après la Première Guerre mondiale, est connu comme conservateur en politique et est respecté dans les cercles sociaux, universitaires et médicaux de Toronto. Du fait de ses relations sociales, il apparaît comme un homme fiable et mesuré. En assumant les responsabilités vice-royales lors de la Grande Dépression, il surprend les trois niveaux de gouvernement en agissant en véritable figure de proue. Ainsi, lorsqu’il porte un toast à la Ville de Toronto lors du dîner du centenaire en 1934, au lieu de s’en tenir aux félicitations d’usage, Bruce dénonce la situation du logement. Il établit une corrélation entre celle-ci et la mauvaise santé des habitants et appelle à la démolition de ses taudis.20 En quelques jours, un comité est formé pour étudier le problème avec Bruce en qualité de président honoraire; il soumet un rapport comprenant des dessins architecturaux d’un projet de construction d’un îlot unique.21 (Bien que le rapport ait mené à une législation fédérale relative au logement, aucun réaménagement de ce quartier spécifique de Toronto n’aura lieu avant les années 1950. Certaines des recommandations formulées par Bruce ont fini par conduire à l’aménagement des quartiers de Regent Park et de Moss Park).

Bruce prononce de nombreuses allocutions en tant que lieutenant-gouverneur (106 sont publiées dans ses deux volumes de recueil de discours).22 Il s’aventure dans un territoire controversé lorsqu’il prononce des discours en faveur de l’eugénisme23 et de la « stérilisation des esprits faibles », une pratique et une terminologie qui, si elles sont inacceptables aujourd’hui, sont sérieusement débattues et trouvent un certain écho dans tout le Canada à l’époque.24 Le premier ministre de l’Ontario, Mitch Hepburn, refuse d’envisager l’introduction d’une législation eugénique.25

La dernière contribution du Dr Bruce au service public est comme député conservateur de Parkdale, Toronto, de 1940 à 1946. Non autorisé à prendre part au service actif pendant la Seconde Guerre mondiale (il est âgé de 70 ans en 1938), il participe à l’effort de guerre en tant que député. Bruce siège dans les rangs de l’Opposition avec son nouvel ami John Diefenbaker. Il s’y consacre à l’administration de guerre, au traitement médical des soldats et surtout à la proposition de projet de loi sur l’assurance-maladie. Membre du Comité de la sécurité sociale de 1943 à 1944, Bruce examine activement des documents, interroge des témoins et mène ses propres recherches pour définir le type de « guérisseur » qui serait admissible à des services de santé assurés.26

Bruce démissionne de son siège de député en 1946, mais continue d’occuper la fonction d’administrateur pour l’Université de Toronto. En 1948, il cède ses actions de l’hôpital Wellesley afin qu’il puisse devenir un hôpital public général.

Conclusion

Le Dr Bruce se rend compte qu’il a connu certains des plus grands changements et progrès de la médecine. Ses connaissances médicales et l’expérience acquise en voyant et traitant des milliers de patients lui ont permis de comprendre ce que nous appelons aujourd’hui les facteurs sociaux fondamentaux de la santé. Cette prise de conscience l’a conduit à chercher à améliorer le logement des habitants de Toronto. Ironie du sort : l’hôpital Wellesley destiné aux patients privés au début du XXe siècle, a dû se réaligner sur la communauté du centre-ville qui a évolué à la fin du XXe siècle afin de répondre aux besoins d’une population urbaine défavorisée. Par la suite, après la fermeture de l’hôpital en 1998, son nom perdurera dans le Wellesley Institute, défini en 2006 comme « institut de politique et de recherche non partisan et à but non lucratif … centré sur la recherche de solutions aux problèmes de santé urbaine ».27 L’une des causes dont Bruce était l’un des plus fervents défenseurs, le logement à un prix abordable, est l’un des quatre axes politiques majeurs de l’Institut.

Le colonel l’Honorable Herbert Alexander Bruce, qu’un ami chirurgien décrit dans sa nécrologie comme « un sorcier de la chirurgie, un Galaad de la politique, … un gentleman » s’éteint chez lui dans sa 94e année.28 Il est enterré au Cimetière Mount Pleasant, à Toronto.


La Fiducie du patrimoine ontarien exprime sa reconnaissance à Felicity Pope pour ses recherches lors de la préparation de cet article.

© Fiducie du patrimoine ontarien, 2010


1 La propriété de 100 acres avait pour limite les rues King, Simcoe et Major à l’ouest et une ligne de concession, située à l’est de l’avenue Union. Le site devint finalement Perry View Park qui, en août 2010, a été renommé en hommage au Dr Herbert, à la demande de la Lake Scugog Historical Society, en partenariat avec le canton de Scugog. La plaque provinciale qui commémore le Dr Bruce est située sur cette propriété.

2 Varied Operations. Longmans, Green and Company: Toronto 1958. Archives de l’Université Queen’s, H. A. Bruce #2111, Case postale 1, lettre d’Angela Bruce à Max Aitken, 26 mai 1956.

3 Voir le Site web, consulté le 15 mai 2010.

4 Le Dr Treves a pratiqué la première appendicectomie en Grande-Bretagne en 1888, et cette même opération sur Édouard VII, peu de temps après son couronnement. Son amitié pour Joseph Merrick, connu comme « L’homme éléphant », et les soins qu’il lui a prodigués l’ont également rendu célèbre.

5 Bruce a rendu visite à Sir William Mulock, recteur de l’Université de Toronto, pour le remercier de sa nomination. Ce fut le début d’une relation sociale, universitaire et d’affaires entre les deux hommes qui dura toute sa vie.

6 Jacalyn Duffin. History of Medicine: A Scandalously Short Introduction. University of Toronto Press, 1999, 231-233.

7 Les soins de santé en Ontario à cette époque étaient dispensés dans le cadre d’un marché médical complexe, où les médecins qui étaient en poste à l’Université et au Toronto General Hospital formaient une élite. Avant le régime d'assurance-maladie (et avant l’impôt sur le revenu) les frais médicaux payés par les patients aisés finançaient en grande partie les soins de ceux qui n’en avaient pas les moyens. Par conséquent, pour les médecins comme Bruce, il était essentiel de se constituer une importante clientèle de patients payants.

8 Bruce a publié 49 articles, certains répétés dans différents journaux, de 1897 à 1932. Voir Thomas Fisher Rare Book Library, Papers by H.A. Bruce, #0195, Dossiers biographiques de l’Academy of Medicine.

9 Il figure dans la liste des près de 4 000 « propriétaires importants » dans The Society Blue Book of Toronto and Hamilton. A Social Directory 1911, New York, Dau’s Blue Books; Toronto: Wm. Tyrell & Co, 41.

10 Archives de la ville de Toronto Archives, Fonds 1244, Pièce 588.

11 Frederick Thomas Nicholls (1856-1921), homme politique et homme d’affaires canadien. Il était sénateur conservateur représentant la division sénatoriale de Toronto (1917-1921).

12 Joan Hollobon, The Lion’s Tale: A History of the Wellesley Hospital. Irwin Publishing Inc. Toronto, 1987, 15.

13 Douze médecins ont formé le Toronto Western Hospital en 1895 pour desservir l’ouest de Toronto; pour l’histoire de l’Hôpital Mount Sinai depuis 1923, voir le Site web, consulté le 2 mai 2010; histoire du Women’s College Hospital depuis 1909, voir le Site web, consulté le 2 mai 2010.

14 Exemples de correspondance entre Bruce et Flaws où ils discutent des points caractéristiques du recrutement, du choix des cadres de lit, de l’aménagement des chambres, The Lion’s Tale. 24-29.

15 Politics and the Canadian Army Medical Corps. Voir le Site web, consulté le 20 mai 2010.

16 Les Bruce ont eu un fils, Herbert Maxwell, né en février 1920.

17 L’Université de Toronto a nommé le Dr Bruce professeur émérite de chirurgie en 1930 et en 1931, il est devenu membre du conseil d’administration de l’Université.

18 13. Can Med Assoc J. avril 1922; 12(4): 225–229.

19 J.T.H. Connor, Doing Good, University of Toronto Press 2000, 216-219.

20 Voir « Looking Forward », dans Our Heritage and Other Addresses. Toronto, Macmillan, 1934, 170-172.

21 Voir le Site web, consulté le 2 mai 2010.

22 Voir Our Heritage and Other Addresses. Toronto, Macmillan, 1934 et Friendship: The Key to Peace and Other Addresses. Toronto, Macmillan, 1937.

23 Le terme « eugénisme » a été forgé par un scientifique, explorateur et anthropologue anglais Sir Francis Galton (1822-1911). Signifiant littéralement « gènes normaux », l’eugénisme vise à améliorer la composition générique de l’espèce humaine par la reproduction sélective.

24 Les origines de ce mouvement au Canada sont clairement expliquées dans « Eugenics: Keeping Canada Sane », voir le Site web, consulté le 15 mai 2010.

25 Charles Godfrey. Voir chapitre 10 de Bruce: Surgeon, Soldier, Statesman, Sonofa.

26 Les dossiers de recherche montrent qu’il a poursuivi ses efforts de protection du public en empêchant les praticiens ne prescrivant pas de médicaments (chiropracteurs, scientistes chrétiens, ostéopathes) de se faire appeler « Docteur ». Archives de l’Université Queen’s, H. A. Bruce Papers, Localisateur 2111, Case postale 7, Fichier III, dossiers 1-4.

27 Voir le Site web, consulté le 3 mai 2010.

28 Ann R. Coll Surg Engl. Octobre 1963; 33 (4): 257-259.