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Syl Apps (1915-1998)

Le 31 mai 2012, la Fiducie du patrimoine ontarien et le comté de Brant ont dévoilé une plaque provinciale au centre communautaire Syl Apps à Paris (Ontario), pour commémorer Syl Apps (1915-1998).

Voici le texte de la plaque :

SYL APPS (1915-1998)

    Né à Paris (Ontario) en 1915, Charles Joseph Sylvanus « Syl » Apps était un joueur professionnel de hockey sur glace, ainsi qu’un homme d’affaires et un politicien. Doté de nombreux talents, Syl Apps a réalisé bien des accomplissements tout au long de sa vie. Il était la vedette de son équipe de football universitaire, et il excellait également dans la discipline du saut à la perche, puisqu’il a remporté deux championnats nationaux et a participé aux Jeux olympiques de 1936 à Berlin. Pendant les dix saisons exceptionnelles qu’il a passées au sein de l’équipe des Maple Leafs de Toronto, Syl Apps s’est distingué par ses talents sportifs, mais aussi par son comportement exemplaire sur la glace. Il a été le capitaine des Maple Leafs pendant six saisons, et a permis à l’équipe de s’adjuger trois Coupes Stanley. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Syl Apps a quitté l’équipe pendant deux ans pour servir dans l’Armée canadienne. Il a mis fin à sa carrière de joueur de hockey en 1948. Il a ensuite poursuivi une brillante carrière dans les affaires, et en 1963, il a été élu à l’Assemblée législative de l’Ontario pour la circonscription de Kingston – charge qu’il a remplie jusqu’à sa retraite en 1974. Pendant toute sa vie, Syl Apps a été un fervent défenseur de valeurs telles que le travail, le respect d’autrui, la loyauté, la famille et la foi.

Historique

Enfance, 1915-1932

Charles Joseph Sylvanus « Syl » Apps était un être doué de talents variés et remarquables. Il a embrassé les carrières successives d'athlète amateur vedette, de grand joueur professionnel de hockey sur glace, puis d'homme d'affaires et de politicien prospère. Pourtant, sa manière d'être était au moins aussi importante et admirable que ses nombreux et divers accomplissements.

Tout au long de sa vie, Syl Apps a incarné nombre des vertus et idéaux véhiculés par la société canadienne, tels que l'équité, la force, la modestie, la loyauté, et l'attachement à la famille et à la foi, et a démontré qu'il était réellement possible de vivre selon ces idéaux. Ses valeurs lui sont inculquées dès son plus jeune âge par sa famille, sa foi baptiste et la communauté au sens large de Paris (Ontario), une ville qu'il décrira plus tard comme l'endroit idéal pour grandir.

Syl Apps est le second de trois enfants, né de Mary (née Wrigley) et Ernest Apps à Paris (Ontario), le 18 janvier 1915. Ernest Apps est un pharmacien doublé d'un joueur de baseball passionné, tandis que Mary était, avant son mariage, l'organiste de l'église baptiste d'Ayr (Ontario). Les membres de la famille Apps se font un devoir de respecter les valeurs fondamentales ancrées dans leur foi baptiste, et placent de ce fait la famille avant tout, un principe renforcé lorsque Syl doit faire face au décès soudain de son père alors qu'il n'est âgé que de 16 ans.

Son père l'encourage à faire du sport et Syl devient rapidement un formidable athlète, d'une grande polyvalence. À titre d'exemple, il joue au hockey junior sous les couleurs de sa ville natale dès l'âge de 14 ans, face à des adversaires qui ont souvent six ans de plus que lui.1 Mais dans la famille Apps, l'éducation est considérée comme la base sur laquelle une carrière doit se construire. Scolairement parlant, Syl excelle comme élève des écoles publiques locales. À la remise des diplômes, il prononce le discours d'adieu de sa promotion et décroche une bourse d'études provinciale qu'il met à profit pour suivre des cours à l'Université McMaster à Hamilton.

Un parcours fructueux à l'Université McMaster, 1932-1936

Après s'être inscrit en science économique à McMaster à l'automne 1932, Syl Apps continue de briller aussi bien sur le plan scolaire qu'athlétique. Il obtient de bonnes notes, appartient au conseil étudiant ainsi qu'à plusieurs clubs, et ses prouesses sportives sont exceptionnelles. Pendant son séjour à McMaster, Syl joue pour les équipes universitaires de hockey et de football.2 De surcroît, perchiste au sein de l'équipe d'athlétisme de l'université, il décroche le titre de champion national en 1934 et 1936, remporte l'épreuve sous les couleurs du Canada lors des Jeux de l'Empire britannique de 1934, et termine à la sixième place aux Jeux olympiques de Berlin en 1936. Plus tard dans sa vie, Syl Apps s'amusera souvent du fait qu'à bord du navire à destination des Jeux olympiques, on lui avait assigné une cabine en compagnie d'une Olympienne en pensant que « Sylvanus » était un prénom féminin. Aux Jeux de Berlin, il est présent lorsque Hitler préfère quitter le stade plutôt que de serrer la main de Jesse Owens, médaillé d'or afro-américain.

Dans l'almanach de son année terminale, Syl Apps fait prophétiquement état de son ambition de trouver « un travail à Toronto », un objectif qu'il atteint après une succession d'événements restés dans la légende. Conn Smythe, propriétaire du club des Toronto Maple Leafs (les Leafs) évoluant au sein de la Ligue nationale de hockey (LNH), est perpétuellement à l'affût de nouveaux talents. Toutefois, il est las de la série de tuyaux douteux que lui donne son cercle d'amis en matière de joueurs prometteurs. Quand l'un d'eux lui suggère, en 1934, de donner une chance de faire ses preuves avec les Leafs au milieu vedette de McMaster, Smythe se serait esclaffé à l'idée que quiconque affublé d'un nom tel que Sylvanus Apps puisse un jour devenir un joueur de hockey professionnel. Lorsque, par hasard, le même Smythe voit jouer l'équipe de football de McMaster quelques semaines plus tard, il est abasourdi par les prouesses physiques de Syl, révise instantanément son jugement quant au sobriquet de Syl, et s'assure qu'il intègre les Leafs.

Syl Apps diffère son entrée dans le milieu du hockey professionnel afin de terminer ses études et par crainte que la famille de sa future épouse, Mary Josephine « Molly » Marshall, ne voie pas d'un très bon œil pour le futur mari de cette dernière le choix d'une carrière sous le maillot des Leafs. Néanmoins, ils savent tous les deux que les emplois se font rares durant la dépression, et s'accordent sur le fait qu'il s'agit pour Syl d'une occasion à ne pas manquer.3

Une brillante carrière de hockeyeur professionnel, 1936-1948

Syl Apps est exactement ce dont la LNH et les Toronto Maple Leafs ont besoin. La ligue est aux prises avec la violence sur la glace et les personnages à la moralité douteuse qui la perpètrent, tandis que les Leafs sont en pleine dérive. Lorsqu'il rejoint le club pour la saison 1936-1937, il se révèle immédiatement en tant que virtuose de la crosse et patineur souple et rapide comme l'éclair, récompensé par le Trophée Calder de la recrue de l'année 1937. Syl est surnommé le « Nijinsky de la glace », d'après le célèbre danseur de ballet russe Vaslav Nijinsky, en raison de son adresse sur patins. Il se comporte également en parfait gentilhomme, que ce soit sur la glace ou en dehors.

« Au sein de la Ligue nationale de hockey, où la plupart des joueurs se comportent comme s'ils cherchaient à décrocher un emploi dans un abattoir », comme le fait à l'époque judicieusement remarquer l'iconique magazine Sport, « Apps est aussi peu à sa place qu'une orchidée sur un hamburger … [Il accède au statut de vedette malgré] sa réticence à recourir aux tactiques d'immobilisation illicites qui sont devenues la norme au sein de la ligue majeure de hockey et son incapacité de plonger l'extrémité de sa crosse dans les zones sensibles que sont les côtes de ses adversaires ».4 Pour son esprit sportif, il se voit décerner le Trophée Lady Byng en 1942.

C'est l'esprit éminemment sportif de Syl Apps qui finit par caractériser l'ensemble de sa carrière de 10 saisons (de 1936 à 1943 et de 1945 à 1948), passée intégralement au sein des Leafs. C'est à peine s'il totalise 56 minutes de pénalité, et il évite de boire, de fumer et même de jurer. Certains de ses adversaires les moins perspicaces méprennent sa propension à se tenir à l'écart de la bagarre pour de la lâcheté, un malentendu qu'il dissipe lors des très rares occasions où il retire ses gants. Son attachement à rester fidèle à ses nobles principes est si fort que tout écart de comportement fait les manchettes. Fin 1937, les journaux racontent comment, au cours d'une rencontre à Détroit, Syl a pris un méchant coup sur la tête. Quand le juge de lignes refuse de le laisser prendre part à la mise en jeu suivante avant de faire soigner sa plaie ensanglantée, Syl, contrairement à son habitude, laisse échapper un chapelet d'injures à l'encontre de l'officiel. Au cours du compte rendu d'après-match, la presse note que « si chaque membre des Leafs tient le courtois Syl en haute estime, ils aiment tout autant le charrier ou le taquiner un peu ». Lorsqu'ils se mettent à le réprimander pour les « jurons » proférés à l'égard du juge de lignes, Syl admet honteusement qu'il s'agissait de ses blasphèmes traditionnels, « By Jimminy » et « By Christmas ».5

À la lumière de ses exploits, Syl Apps est l'un des plus grands joueurs de la LNH et des Leafs de tous les temps. En 423 parties régulières, il affiche 201 buts et 231 mentions d'aide au compteur. Outre les trophées Calder et Lady Byng, il est nommé cinq fois joueur étoile et mène les Leafs en qualité de capitaine lors de trois éditions de la Coupe Stanley. Une année, se rendant compte qu'une blessure à la jambe va grosso modo lui faire manquer la moitié de la saison, Syl va voir Conn Smythe et offre de rembourser une partie de son salaire. Un geste magnanime qui en dit long et que le propriétaire des Leafs refuse. L'attitude et le talent de Syl Apps sur la glace apportent à la LNH le soupçon de classe et de dignité qui lui faisait cruellement défaut, et sa brillante carrière chez les Leafs y est pour beaucoup dans l'élévation de l'équipe au rang d'institution culturelle canadienne.6

En dépit de son amour pour le jeu, Syl Apps ne le considère que comme un simple « bouche-trou » (il a été élevé de telle sorte à apprécier le sport en tant que loisir, non comme choix de carrière). À la fin des années 1940, cette préoccupation se fait pressante, en partie parce que Syl a désormais quatre enfants (le cinquième arrivera peu après) et désire passer plus de temps avec sa famille et bénéficier d'un revenu plus stable et plus conséquent pour subvenir aux besoins de celle-ci. Au cours de la saison 1947-1948, bien qu'ayant déclaré qu'il prendrait sa retraite une fois le seuil des 200 buts atteint, il semble que Syl sera de retour pour une saison de plus puisqu'il ne totalise que 196 buts et qu'il ne reste plus que deux parties au tableau. Mais il marque à cinq reprises lors de ces deux ultimes rencontres et propulse les Leafs en Coupe Stanley. Après cet exploit, Syl Apps, que l'icône du hockey Jack Adams décrit comme « le meilleur milieu qu'il ait jamais vu », raccroche ses patins.7 Il est intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1961.

La vie après le hockey : carrière commerciale et politique, 1948-1975

La transition de Syl Apps vers le monde des affaires s'opère facilement. Après avoir suivi le programme de formation en gestion de l'Université Western Ontario au cours de l'été 1949, il travaille dans le commerce de détail avant d'occuper un poste de cadre au sein de la Milton Brick Company. La famille Apps vit à Agincourt, dans la banlieue de Toronto, jusqu'en 1963, année durant laquelle Syl achète la société Kingston Dunbrik Limited et la famille déménage dans l'Est de l'Ontario.8

Toujours en 1963, Syl entame sa carrière de représentant élu. Il a toujours été « passionné de politique ». Il s'était présenté à l'élection fédérale de 1940 dans sa circonscription d'origine de Brant mais avait essuyé une défaite, et avait officié en tant que commissaire aux sports de l'Ontario de 1947 à 1948. En 1963, il est investi candidat progressiste-conservateur aux élections provinciales dans la circonscription de Kingston et les Îles. Il remporte l'élection, puis est réélu en 1967 et en 1971.9

Au cours de ses 12 années de mandat, la résolution des problèmes qui touchent la jeunesse constitue l'une des principales préoccupations de Syl. L'imposante masse des enfants de l'après-guerre atteint la majorité durant les années 1960, et Syl commence officiellement à se pencher sur les enjeux auxquels ils sont confrontés pendant qu'il siège en tant que président du Select Committee on Youth (comité spécial de la jeunesse) de l'Ontario (de 1964 à 1967). Durant les audiences de ce dernier, il défend la nouvelle génération et supervise la rédaction d'un rapport qui formule des centaines de recommandations progressistes et contient notamment un plaidoyer pour en terminer avec la pratique consistant à enfermer les délinquants juvéniles.10 Sous la direction de Syl Apps, le comité spécial contribue à mettre en place le système des collèges communautaires de l'Ontario. Suite à sa nomination au poste de ministre des Services correctionnels en 1971, Syl améliore grandement le fonctionnement du ministère et introduit de nouvelles réformes. Bien que ses actions à cette fonction lui attirent occasionnellement les foudres de ses opposants et des médias, la plupart des observateurs s'accordent en fin de compte pour reconnaître la valeur de ses contributions.11

À l'instar du sport, la politique peut être une occupation corruptrice. Cependant, Syl Apps est toujours parvenu à transcender l'agitation qui l'entourait. Il est resté prévenant et respectueux, fort de son inébranlable « patience stoïque ». En 1974, il prend la décision de s'éloigner de l'arène politique et de se consacrer à d'autres de ses passions. Il prend le temps de jouer régulièrement au golf, discipline dans laquelle il excelle depuis un âge précoce; d'œuvrer avec son épouse à la restauration d'une vieille demeure de 150 ans sur l'île Amherst; de visiter leur appartement en Floride; et de passer du temps avec ses petits-enfants.

Les années dorées, 1975-1998

Syl Apps reste actif au cours de la première décennie de sa retraite et, à ce stade, croule déjà sous les consécrations pour ses accomplissements divers et exceptionnels. Il continue de s’intéresser à un certain nombre d'œuvres de charité, principalement l'Hôpital général de Kingston. Il est intronisé au Temple de la renommée du hockey, au Panthéon des sports canadiens et au Temple de la renommée d'Athlétisme Canada. Il est le seul à appartenir aux trois temples. Parmi les autres honneurs qui lui sont rendus, citons sa nomination au sein de l'Ordre du Canada (1977) et les grades honorifiques conférés par les universités York et McMaster. En outre, le nouveau centre de recherche de l'Hôpital général de Kingston est baptisé en son honneur et celui de sa femme, et son nom orne l'établissement du gouvernement de l’Ontario qui vient en aide à la jeunesse en difficulté à Oakville. En 1980, la santé de Syl commence à lentement décliner. Il s'éteint en 1998, durant la nuit de Noël.12

Conclusion

Nombreux sont ceux qui sont entrés au panthéon des légendes du sport canadien, mais il est probable qu'aucun d'entre eux n'ait porté de telles valeurs morales et professionnelles aussi haut que Syl Apps, que ce soit ou non dans le cadre du jeu. Ce constat est d'autant plus impressionnant que les combats que ses professions l'ont amené à livrer au sein de diverses arènes ont été nombreux. Syl croyait aux vertus du travail, du respect d'autrui, de la loyauté, de la famille et de la foi, et les a véhiculées tout au long de sa vie. Cette dernière a été exceptionnellement pleine et, avec la perspicacité et la modestie qui le caractérisaient, Syl s'estimait chanceux d'avoir pu se consacrer à ses nombreux centres d'intérêt.

« Sachez à quel jeu vous jouez; apprenez les règles; affûtez vos compétences et jouez bien ».13 Telle était la devise qu'il mettait en application en se lançant dans ses nombreuses entreprises, devise transmise à ses enfants et petits-enfants. Car c'est bel et bien en la respectant à la lettre que Syl Apps a délaissé les écoles, patinoires et terrains de Paris (Ontario) pour les Jeux olympiques de Berlin, le Maple Leaf Gardens et l'Assemblée législative de l'Ontario, avant de revenir à ses premières amours à la faveur de la commémoration de sa vie par le biais d'une plaque provinciale installée à Paris, en Ontario.


La Fiducie du patrimoine ontarien tient à exprimer sa gratitude à Mark Kuhlberg pour le travail de recherche effectué dans le cadre de la rédaction de cet article.

© Fiducie du patrimoine ontarien, 2012


1 Michael Ulmer, Captains: Nine Great Toronto Maple Leafs (Toronto : Macmillan Canada, 1995), ch. 2; Sport, mars 1948.

2 Archives publiques de l'Ontario, F2134-2-1-2, C.J.S. Apps, v. 1973, « Biographical Sketch »; The Globe, 16 juillet et 7 août 1934; ibid., 28 août 1936.

3 Sport Magazine, mars 1948; archives du McMaster Divinity College, « C.J.S. Apps » [coupures]; Temple de la renommée du hockey, centre de ressources Doc Seaman, Syl Apps [ci-après Temple de la renommée, Apps], article non daté du Toronto Star par Alison Gordon; D. Diamond, éditeur, Forever Rivals: Montreal Canadiens – Toronto Maple Leafs (Toronto : Dan Diamond and Associates, Inc., 1996), p. 43 et 98 à 100.

4 Sport Magazine, mars 1948; Brian McFarlane, One Hundred Years of Hockey (Toronto : Summerhill Press Ltd., 1990), ch. 4 et 5; Diamond, p. 43 à 45 et 100 à 101.

5 Sport Magazine, mars 1948; The Globe and Mail, 22 novembre et 28 décembre 1937, 1er et 24 janvier 1938; entretien avec Howie Meeker, 19 novembre 2011.

6 Temple de la renommée du hockey, centre de ressources Doc Seaman, « Toronto Maple Leafs – 1945-46 Roster, Page 17 »; ibid., quotidien non identifié, 9 septembre 1943, « Syl Apps Enlists in Active Army »; ibid., 13 septembre 1945, « Syl Apps to Rejoin Leafs »; Toronto Daily Star, 3 janvier 1946; McFarlane, p. 34.

7 The Globe and Mail, 23 novembre 1939; entretien avec Howie Meeker, 19 novembre 2011; entretien avec Syl Apps Jr., 25 novembre 2011; McFarlane, p. 52; Temple de la renommée du hockey, centre de ressources Doc Seaman, « Toronto Maple Leafs – 1945-46 Roster, Page 17 ».

8 The Globe and Mail, 17 septembre 1948; Batten, ch. 2; Ulmer, ch. 5; AO, F2134-2-1-2, C.J.S. Apps, v. 1973, « Biographical Sketch ».

9 AO, F2134-2-1-2, C.J.S. Apps, v. 1973, « Biographical Sketch »; The Globe and Mail, 10 mars 1939 et 28 mars 1940; Sport Magazine, mars 1948; The Globe and Mail, 29 avril 1947; ibid., 22 septembre 1964; ibid., 15 février 1967.

10 RG49, Select Committees, série 150, Select Committee on Youth, boîte B235890, Proceedings of the Select Committee … 24 novembre 1964, 4; ibid., Orange Brief present[ed] to The Select Committee on Youth … mars 1965; ibid., dossier 56, Proceedings of the Select Committee … 4 août 1965; ibid., Correspondence, n° 19 (Costi Centre).

11 Temple de la renommée, Apps, coupure, quotidien inconnu, 21 février 1974; The Toronto Star, 26 février 1974; The Toronto Sun, 4 janvier 1972; Batten, p. 55.

12 Temple de la renommée, Apps, en particulier le 26 septembre 1984, R.K. McGeorge à J. Ziegler; McMaster News, septembre 1981 et septembre 1983; The Globe and Mail, 11 juillet 1995.

13 Cette citation, de même que d'autres renseignements sur lesquels repose le présent document historique, provient d'un document réunissant des souvenirs des enfants de Syl Apps remis à la Fiducie du patrimoine ontarien par sa fille, Joanne Flint.