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L’Université Wilfrid Laurier

Le 23 septembre 2011, la Fiducie du patrimoine ontarien et l’Université Wilfrid Laurier ont dévoilé une plaque provinciale sur le campus de l’Université Wilfrid Laurier, à Waterloo, en Ontario, pour commémorer cette université.

Voici le texte de la plaque bilingue :

L’UNIVERSITÉ WILFRID LAURIER

    Fondé en 1911 en tant que Séminaire luthérien évangélique du Canada et situé sur un terrain gracieusement cédé par la chambre de commerce de Waterloo, cet établissement a pour fonction initiale de former les pasteurs luthériens de la région. Il est agrandi en 1914 avec la création du Waterloo College School, qui comprend des facultés d’éducation pré-théologique. Le Waterloo College of Arts est fondé en 1924, puis affilié l’année suivante à l’Université Western Ontario, offrant ainsi l’occasion à ses étudiants d’obtenir des diplômes d’art. L’affiliation cesse en 1960, lorsque le Waterloo College obtient le droit de conférer des grades universitaires et est renommé Waterloo Lutheran University. Le 1er novembre 1973, l’établissement devient une université non confessionnelle financée par les fonds publics sous le nom d’Université Wilfrid Laurier. Durant les décennies suivantes, l’université se développe sur plusieurs campus et accueille des étudiants étrangers de divers pays. Le Séminaire luthérien de Waterloo est toujours affilié à l’université non confessionnelle.

WILFRID LAURIER UNIVERSITY

    Founded in 1911 as the Evangelical Lutheran Seminary of Canada, and situated on land donated by the Board of Trade of Waterloo, this institution was originally established to train homegrown Lutheran pastors. It was expanded in 1914 with the creation of Waterloo College School, which included faculties for pre-theological education. In 1924, Waterloo College of Arts was established and the following year it became affiliated with the University of Western Ontario, thus offering its students the opportunity to attain arts degrees. This affiliation ended in 1960 when Waterloo College obtained degree-granting powers of its own and was renamed Waterloo Lutheran University. On November 1, 1973, it became a secular, provincially assisted university under the name Wilfrid Laurier University. In the ensuing decades, the university has grown to include multiple campuses and a diverse, international student body. Waterloo Lutheran Seminary remains an affiliate of the non-denominational university.

Historique

La naissance de la communauté luthérienne de l’Ontario

L’histoire de l’Université Wilfrid Laurier est marquée par l’engagement, la coopération, l’ingéniosité et la croissance. Ce sont ces qualités qui ont permis à cette institution, créée par une communauté minoritaire modeste mais déterminée, de devenir l’une des meilleures universités de l’Ontario. Son histoire est représentative de la transformation de la province elle-même, qui, à partir d’une multitude de communautés distinctes, est devenue une entité unique, respectueuse de la diversité, cohésive et dynamique.

On peut faire remonter la communauté luthérienne ontarienne du XIXe siècle aux Palatins allemands qui, au début du XVIIIe siècle, quittent la vallée du Rhin pour fuir la pauvreté et les invasions répétées des Français. Beaucoup traversent l’Atlantique et s’installent dans les German Flats (« plaines allemandes »), une bande de terre de 80 kilomètres située dans l’État de New York. Lorsque, après la guerre d’Indépendance américaine, les loyalistes se voient allouer des terres dans le Haut-Canada, le comté de Dundas est attribué aux Palatins enrôlés dans les forces britanniques.1

Fidèles à la Couronne britannique, ils n’en n’oublient pas moins leurs racines luthériennes et allemandes, et forment une minorité religieuse dans une province où vit une majorité de protestants et de catholiques d’origine britannique. Pendant tout le XIXe siècle, la communauté accueille un nombre croissant d’immigrants allemands fuyant la misère en Europe. En 1837, seize familles luthériennes s’installent à Waterloo et fondent la première congrégation luthérienne de la région. Waterloo attire dès lors de nombreux Luthériens, qui viennent grossir la communauté et forment la principale confession de Waterloo dès les années 1850.

Un projet de séminaire

Les communautés luthériennes sont néanmoins confrontées à un cruel manque de pasteurs.2 Elles tentent dès lors de recruter leurs ministres du culte aux États-Unis et en Allemagne, publiant des annonces dans la presse et faisant appel aux communautés luthériennes installées hors du Canada. Leurs efforts sont bien souvent vains. Beaucoup de recrues, mal formées, doivent être relevées de leur fonction peu après leur arrivée en Ontario; d’autres rejoignent des congrégations protestantes plus importantes au sein de la province. Les tentatives de recrutement ne parviennent pas à juguler la pénurie de pasteurs. C’est ainsi que naît l’idée de créer au Canada un séminaire luthérien susceptible de doter la communauté d’un corps de pasteurs formés sur place.

En 1879, l’Evangelische Lutherische Synod nomme un comité spécial chargé d’étudier la question. L’année suivante, un fonds de 1 000 dollars est constitué pour le projet. On prévoit également de solliciter l’aide du gouverneur général du Canada et d’adresser une pétition au Kaiser et à la famille royale pour obtenir une subvention complémentaire. On projette rapidement de créer un collège à Berlin (qui deviendra Kitchener), afin de préparer de jeunes hommes aux études dans les séminaires luthériens à l’étranger.3 Ce collège ne verra toutefois jamais le jour et rares sont les étudiants luthériens du Canada qui reçoivent un enseignement adéquat et de qualité suffisante pour poursuivre une formation cléricale universitaire.

À l’aube du XXe siècle, le Synode Évangélique Luthérien du Canada et le jeune Synode du Centre Canadien comprennent que, pour que la religion luthérienne puisse se développer au Canada, ils doivent agir immédiatement et créer un établissement susceptible de former un clergé local.4 Les deux corps ecclésiastiques se réunissent en juin et en juillet 1910 pour étudier la question et s’entendent pour fonder un séminaire à Toronto. Le 28 mars 1911, toutefois, la chambre de commerce de Waterloo offre gracieusemen nom des habitants, cinq acres (deux hectares) de terre au Synode Évangélique Luth du Canada pour lui permettre de créer un séminaire dans le comté de Waterloo.5 Un don à la fois lucratif et logique, étant donné que le comté de Waterloo abrite la communaut luthérienne la plus importante de l’Ontario. Le Synode du Canada et le Synode du Centre Canadien décident alors d’abandonner leur projet à Toronto pour fonder leur séminaire à Waterloo.

Les années fondatrices : 1911-1914

L’après-midi du 30 octobre 1911, après un court office à la St. John’s Church de Waterloo, l’acte de propriété est officiellement remis au conseil d’administration du séminaire par le maire W.G. Weichel, et le président de la chambre de commerce, J. Charles Mueller.6 Les membres du conseil rejoignent ensuite à pied l’angle des rues Albert et Bricker, où 1 500 personnes sont rassemblées devant la grande maison en briques blanches qui accueille désormais le Synode Évangélique Luthérien du Canada pour célébrer l’ouverture de l’établissement.7

Les premiers cours commencent le lendemain. Quatre étudiants (Nils Willison, C.F. Christensen, H. Rembe et W. Bitzer), deux professeurs à mi-temps (les révérends Robert Durst et P.C. Wike) et un doyen à temps complet (le révérend O. Lincke) assistent aux balbutiements du séminaire. Nils Willison sera le premier étudiant diplômé de l’établissement, au printemps 1914, et deviendra par la suite président du conseil d’administration de l’école.8

En 1913, l’Assemblée législative de l’Ontario adopte une « Loi constituante du Séminaire évangélique luthérien du Canada ». Celle-ci accorde les pleins pouvoirs au conseil d’administration pour la création de collèges, d’écoles et de séminaires, mais ne l’autorise pas à conférer des grades.9 L’Ontario se dote ainsi d’un nouvel établissement d’enseignement supérieur, originellement centré sur des cours préparatoires au ministère. En 1913, une section d’auxiliaires féminines vient compléter l’institution jusqu’alors réservée aux hommes. Constituée de femmes de l’église luthérienne qui travaillent comme assistantes pour le séminaire, elle jouera un rôle important dans l’histoire et le développement de l’enseignement supérieur dans la région de Waterloo.

Le Waterloo College School : 1914-1924

Face à la nécessité de mieux préparer les étudiants à l’entrée au séminaire, le conseil de l’établissement fonde en 1914 le Waterloo College School. Doté du statut d’école secondaire, celui-ci propose un curriculum de quatre ans et pourvoit le Séminaire en étudiants.10 En 1915, un nouveau bâtiment est inauguré. Alors appelé « Old Main » par les élèves, il prendra plus tard le nom de Willison Hall. En plus des salles de classe, l’édifice abrite un internat et un réfectoire.11

En 1918, Nils Willison est nommé directeur du Waterloo College School. L’école connaît sous sa direction un développement phénoménal et sa volonté d’ouvrir des cours supplémentaires aboutira à la création d’un curriculum ès arts complet. L’école propose alors un programme d’enseignement secondaire en trois ans et une formation d’un an en arts. En 1923, une année supplémentaire en arts vient compléter le programme du collège. La même année, le révérend S.W. Hirtle, le révérend H. Schorten, R.J.E. Hirtle et Alex O. Potter rejoignent les effectifs enseignants.12 Face à un développement aussi rapide, il semble opportun de poursuivre l’expansion de l’école. En avril 1924, Willison et Potter proposent de réorganiser le programme en vue de la création d’un curriculum complet de quatre ans en arts. Le projet est finalement approuvé après plusieurs réunions entre la faculté et le conseil d’administration. Le 30 mai 1924 est créé une faculté des arts, qui prendra le nom de Waterloo College.13

Le Waterloo College of Arts : 1924-1959

La faculté des arts est officiellement fondée le 17 septembre 1924. Alex O. Potter en devient le doyen et des professeurs sont recrutés pour assurer les cours de philosophie, sciences sociales, sciences, mathématiques, latin, grec, langues modernes, anglais et études bibliques. Une aile est ajoutée au Willison Hall, dont la capacité d’accueil double avec la création de laboratoires, d’un gymnase, d’une bibliothèque et d’une chapelle.14 La faculté est baptisée Waterloo College, tandis que l’école secondaire conserve le nom de Waterloo College School.

En décembre 1924, le conseil d’administration nomme un comité chargé de négocier l’affiliation du collège à l’Université Western Ontario. C’est après de longues discussions et délibérations que W. Sherwood Fox, doyen de l’Université Western Ontario, informera M. Potter que les articles d’affiliation sont approuvés.15 Cette entente permet aux étudiants du Waterloo College d’obtenir des grades universitaires.

Après l’affiliation, le Waterloo College, comme beaucoup de collèges religieux traditionnels, se concentre sur une formation générale en arts libéraux. Les étudiants considèrent pour la plupart l’institution comme un tremplin vers le ministère luthérien. De nouveaux cours sont finalement instaurés et plusieurs départements tels que celui du commerce et de la musique deviennent des facultés indépendantes.16 Il s’en suit une augmentation des effectifs étudiants et du nombre de laïques au sein de l’institution. Le développement de l’école donne naissance à une vie étudiante animée, mais grève ses finances. En mai 1929, l’affaire défraye la chronique : étranglé par la hausse des inscriptions et des dépenses, le Waterloo College a besoin de 150 000 dollars sous peine de devoir fermer ses portes. Les fonds sont réunis et le collège parvient à résister à sa première crise majeure.17 L’école fait à nouveau parler d’elle dans le courant de l’année, de manière plus positive cette fois, lorsqu’elle accepte sa première étudiante, Louise Kathleen Twietmeyer, qui obtiendra un baccalauréat ès arts en 1931.

Ces temps difficiles conduisent également les étudiants, la faculté et la communauté à unir leurs forces avec la même détermination. Pendant la grande dépression des années 1930, les membres de la faculté acceptent souvent de travailler plusieurs mois sans rémunération. Les étudiants fondent le Boarding Club, qui fournit des chambres, de la nourriture et une laverie à moindre coût. Dirigé par les étudiants eux-mêmes, il organise et planifie les tâches de cuisine et de ménage. La communauté de Waterloo apporte elle aussi son soutien, ainsi que les congrégations d’églises, en faisant don de légumes, de fruits, de pommes de terre et d’autres aliments de base.18

En dépit de la pauvreté et des difficultés engendrées par la Crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, l’institution ne cesse de se développer.19 Le Waterloo College parvient à sortir de l’endettement dans les années 1940 grâce à sa capacité de collecter des fonds et à une planification budgétaire avisée. Ce redressement lui permet aussi d’absorber l’afflux des vétérans qui arrivent sur les campus universitaires de l’Ontario après la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nouveaux bâtiments sont érigés durant les années 1950 pour accueillir les cours et les services administratifs, témoignant de la croissance soutenue des effectifs et des revenus du collège.20 Autre signe des temps, un conseil d’administration non confessionnel est organisé, avec pour mission d’élargir le programme en sciences. Il sera par la suite dénommé Associate Faculties (« facultés associées ») et bénéficiera, pendant deux ans, des équipements du Waterloo College pour assurer son curriculum.21

La Waterloo Lutheran University : 1959-1973

À la fin des années 1950, le Waterloo College est une institution d’enseignement supérieur prospère et autonome. Au début de l’année 1959, les « Associate Faculties » déposent une demande de charte universitaire auprès de l’Assemblée législative provinciale. Elles l’obtiennent et l’Université de Waterloo est créée sur un campus voisin.22 À la même époque, le Séminaire luthérien évangélique du Canada demande la révision de sa charte de manière à pouvoir conférer des grades universitaires. Renommé Waterloo Lutheran University, il acquiert son nouveau statut le 1er juillet 1960 et met un terme à son affiliation avec l’Université Western Ontario.23

Les années 1960 sont profitables à la nouvelle université ontarienne. L’arrivée des jeunes Canadiens de la génération du baby-boom nécessite l’ouverture de nombreuses places supplémentaires dans les collèges et les universités du pays et contraint les établissements et les dirigeants politiques à développer l’enseignement supérieur.24 La Waterloo Lutheran University connaît elle aussi une activité intense pendant cette décennie. Seize grands projets de construction sont achevés, la population étudiante quadruple, le conseil d’administration est réorganisé et des contrats d’affiliation sont établis avec le Mennonite Brethren College of Arts de Winnipeg (la coopération durera 10 ans).25 Les années 1960 électrisent la vie sur le campus. Les étudiants créent des groupes féministes, des organisations d’activisme social et de nouvelles associations politiques, faisant entrer l’esprit contestataire de leur génération au sein de l’université.

Au début des années 1970, la Waterloo Lutheran University est devenue l’un des meilleurs établissements d’enseignement supérieur de l’Ontario. Pour mieux répondre aux besoins d’une population étudiante grandissante et adapter l’université aux réalités sociales et économiques de l’époque, les dirigeants de la Waterloo Lutheran University envisagent d’en faire un établissement public de l’Ontario. La première étape a lieu au printemps 1972, lorsque les responsables du conseil d’administration se réunissent pour débattre des critères établis par la province pour l’obtention d’un financement complet et du statut d’université publique.26 En dépit de certaines réticences aux changements proposés, notamment au sujet du retrait de l’affiliation à l’Église luthérienne,27 l’équipe parvient à un consensus quasi-total à l’automne 1972. Une nouvelle orientation et un nouveau nom pour l’université sont déjà au programme.28 Les négociations officielles se poursuivent jusqu’au printemps 1973. Le 12 juin 1973, on dévoile le nouveau nom de l’université; ce sera Université Wilfrid Laurier, l’appellation arrivée en tête des sondages réalisés auprès du public, des étudiants et des anciens élèves. Ce nom rend hommage à l’ancien premier ministre, mais permet aussi à l’université de conserver ses initiales W.L.U., devenues usuelles.29 Le changement de statut est officialisé le 1er novembre 1973, lors de la collation des grades automnale.30

L’Université Wilfrid Laurier : 1973-aujourd’hui

L’Université Wilfrid Laurier est depuis sa création, en 1973, un acteur majeur du réseau universitaire de l’Ontario. Elle a développé son programme de cours et offre un éventail complet de grades de premier, deuxième et troisième cycles en arts et en sciences, en gestion, en économie, en musique, en musicothérapie et en travail social. Le Séminaire luthérien de Waterloo continue aussi de prospérer en tant qu’établissement affilié à l’université. Afin de répondre aux besoins d’une population étudiante en augmentation constante, l’Université Wilfrid Laurier a inauguré, en septembre 1999, un nouveau campus à Brantford, en Ontario. Il est possible qu’elle s’installe dans d’autres lieux à l’avenir ; un projet d’ouverture de campus à Milton, en Ontario, est d’ailleurs à l’ordre du jour.31

La vie sportive est très dynamique au sein de l’université. Les « Golden Hawks », dont la création remonte à 1961, ont toujours fait partie des meilleures équipes du Canada. Le programme de football masculin est devenu l’un des premiers du pays, avec une victoire à la Coupe Vanier en 1991 et 2005. Le hockey universitaire féminin fait aussi la fierté de l’université, l’équipe ayant remporté les championnats de l’Ontario pour la première fois en 1999 et durant cinq années consécutives, de 2003 à 2008. Les hockeyeuses ont également décroché un titre national en 2005. L’Université Wilfrid Laurier a d’ailleurs été distinguée pour sa volonté d’encourager l’épanouissement personnel par un juste équilibre entre la vie universitaire et les activités parascolaires. Elle a été la première université canadienne à reconnaître officiellement les activités de bénévolat et d’animation par la remise d’une attestation de bénévolat, document universitaire attestant de l’engagement des étudiants et de leur participation aux animations estudiantines.32

De ses débuts comme séminaire luthérien à ses dernières évolutions, l’histoire de l’Université Wilfrid Laurier est unique. Elle n’appartient qu’à elle et a forgé sa structure actuelle. Mais c’est une trajectoire familière aux Ontariens et aux Ontariennes. Comme dans toute la province, le développement de l’université s’est appuyé sur la coopération communautaire, la création de partenariats, l’adaptation aux circonstances et la volonté de suivre une idée. Comme l’ont compris les habitants luthériens de la province il y a un siècle, l’éducation est l’un des moteurs les plus importants de la croissance. Mais qui aurait pu imaginer, parmi la foule massée devant le bâtiment de briques blanches à l’angle des rues Albert et Bricker le 30 octobre 1911, un développement d’une telle ampleur en seulement un siècle?


La Fiducie du patrimoine ontarien remercie très sincèrement M. Anthony Di Mascio pour le travail de recherche qu’il a effectué pour la rédaction de cet article.

© Fiducie du patrimoine ontarien, 2011, 2012


1 John Webster Grant, A Profusion of Spires: Religion in Nineteenth-Century Ontario (Toronto : University of Toronto Press), 1998.

2 Welf H. Heick, « Waterloo Lutheran Seminary’s Pre-History ». Archives de la Wilfrid Laurier University (Université Wilfrid Laurier) (ci-après abrégé en WLUA), fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U151, 9.8.4.1.

3 Welf H. Heick, « Waterloo Lutheran Seminary’s Pre-History ». WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U151, 9.8.4.1.

4 « 75 Years at Wilfrid Laurier University ». WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U142, 9.8.4.1.

5 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years: Waterloo Lutheran University. Waterloo : Waterloo Lutheran University Press, 1971.

6 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

7 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

8 Commission d’accréditation de l’Association des écoles théologiques aux États-Unis et au Canada, « Self-Study of Waterloo Lutheran Seminary, » Compte-rendu du volume 1, 1981, p. 11. WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U151, 6.4.

9 « An Act to Incorporate Evangelical Lutheran Seminary of Canada », Loi du gouvernement de l’Ontario n°4, 1913. (WLUA, documents universitaires officiels, U142F3).

10 Welf H. Heick, « Waterloo Lutheran Seminary’s Pre-History ». WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U151, 9.8.4.1; et, Oscar L. Arnal, Toward an Indigenous Lutheran Ministry in Canada: The Seventy-Five Year Pilgrimage of Waterloo Lutheran Seminary (1911-1986). Waterloo : Séminaire luthérien de Waterloo, 1988.

11 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

12 « 75 Years at Wilfrid Laurier University ». WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U142, 9.8.4.1; et, Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

13 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

14 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

15 « Agreement of Affiliation between University of Western Ontario and Waterloo College », 19 mars 1925. WLUA, U142 F11; « 75 Years at Wilfrid Laurier University ». WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U142, 9.8.4.1.

16 « 75 Years at Wilfrid Laurier University ». WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U142, 9.8.4.1.

17 College Cord 23 mai 1929, dans Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

18 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

19 Commission d’accréditation de l’Association des écoles théologiques aux États-Unis et au Canada, « Self-Study of Waterloo Lutheran Seminary ». Compte-rendu du volume 1, 1981, p. 12. WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U151, 6.4.

20 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

21 « The Evangelical Lutheran Seminary of Canada and Waterloo College Associate Faculties Agreement for Affiliation », 21 juin 1956. WLUA, U142 F14.

22 « An Act Respecting the University of Waterloo ». Loi du gouvernement de l’Ontario n°Pr13, 1959. WLUA, documents universitaires officiels, U142, F6.

23 « An Act Respecting the Waterloo Lutheran University ». Loi du gouvernement de l’Ontario n°Pr14, 1959. WLUA, documents universitaires officiels, U142, F7; « Resolution of the Board of Governors of the University of Western Ontario to Terminate Affiliation Agreement with Waterloo University College », 30 juin 1960. WLUA, U142, F20; Flory Roy, Recollections of Waterloo Lutheran University, 1960-1973 (Waterloo : Wilfrid Laurier University Press, 2006); Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

24 L.H. Schaus, doyen, Waterloo University College, « The Crowd is Great but the Door is Narrow », présenté à la conférence sur l’enseignement supérieur au Waterloo University College, 24 août 1960. WLUA, fonds du Séminaire luthérien de Waterloo, U151, 9.5.

25 Barry Lyon, Erich Schultz, et coll. The First Sixty Years.

26 Communiqué de la Waterloo Lutheran University, 25 avril 1972. WLUA, communiqués de la Waterloo Lutheran University Collection, 021-1972.

27 L’opposition vient principalement du Comité pour l’indépendance de la Waterloo Lutheran University. Les comptes rendus du comité, la correspondance et les communiqués de presse peuvent être consultés dans les archives de l’Université Wilfrid Laurier, U142, F28. Il existait aussi des arguments économiques et politiques en faveur du maintien d’une université privée; voir « Ontario needs a private university », The Toronto Star, 9 février 1972.

28 Communiqué de la Waterloo Lutheran University, 3 octobre 1972. WLUA, communiqués de la Waterloo Lutheran University Collection, 065-1972; communiqué de la Waterloo Lutheran University, 16 octobre 1972. WLUA, communiqués de la Waterloo Lutheran University Collection, 069-1972.

29 Communiqué de la Waterloo Lutheran University, 12 juin 1973. WLUA, communiqués de la Waterloo Lutheran University Collection, 034-1973.

30 Voir aussi, « An Act Respecting Wilfrid Laurier University». Loi du gouvernement de l’Ontario n°178, 1973. WLUA, documents universitaires officiels, U142, F10.

31 « Laurier explores opportunity to create a university campus in Milton », communiqué de l’Université Wilfrid Laurier, 31 mars 2008 et « New MOU supports continued exploration of Milton campus », communiqué de l’Université Wilfrid Laurier, 24 janvier 2011.

32 Profil de l’Université Wilfrid Laurier, Répertoire des universités canadiennes, Association des universités et collèges du Canada.