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William Perkins Bull, C.R., LL.D. 1870-1948

Le jeudi 6 septembre 2007, à 14 h, la Fiducie du patrimoine ontarien et le complexe du patrimoine de Peel ont dévoilé une plaque provinciale commémorant William Perkins Bull, C.R., LL.D., à Brampton, en Ontario.

Voici le texte de la plaque bilingue :

WILLIAM PERKINS BULL, C.R., LL.D. 1870-1948

    William Perkins Bull, financier, philanthrope et historien, naquit à Downsview, en Ontario, en 1870. M. Bull fit ses études à la faculté de droit d’Osgoode Hall et fut admis au barreau en 1896. Il exerça d’abord le droit, mais s’intéressa bientôt également à l’industrie pétrolière, à l’industrie forestière ainsi qu’à la spéculation immobilière. Ce sont ses intérêts commerciaux qui l’amenèrent à s’installer en Angleterre où, pendant la Première Guerre mondiale, sa femme et lui créèrent un hôpital pour convalescents accueillant les soldats canadiens blessés. À l’issue de la guerre, M. Bull revint au Canada où il poursuivit sa carrière d’avocat et d’homme d’affaires. En 1931, il développa un vif intérêt pour l’histoire lorsqu’il se mit à collectionner des livres rares écrits par des auteurs canadiens. Il entreprit d’étudier l’histoire du comté de Peel et finit par publier une histoire culturelle et naturelle du comté en dix volumes. Perkins Bull a en quelque sorte devancé son époque en comprenant la valeur historique des récits oraux et écrits, des photographies, des objets usuels et de l’environnement architectural. Il collectionna des objets de l’ère pionnière ainsi que des œuvres d’art canadiennes. La majeure partie de sa collection, y compris ses travaux de recherche, est conservée au complexe du patrimoine de Peel, à Brampton.

WILLIAM PERKINS BULL, K.C., LL.D. 1870-1948

    Financier, philanthropist and historian William Perkins Bull was born in Downsview, Ontario, in 1870. Bull attended Osgoode Hall Law School and was called to the bar in 1896. He established a law practice but soon broadened his interests to include oil, lumber and land speculation. His business interests took him to England where, during the First World War, he and his wife Maria Brennan Bull established a convalescent hospital for wounded Canadian officers. Following the war he returned to Canada to continue his legal and business affairs. In 1931 Bull’s interest in history was spurred when he assembled a library of rare books by Canadian authors. He began a study of Peel County’s history that eventually grew into ten published volumes on Peel’s cultural and natural history. Perkins Bull was considered ahead of his time in recognizing the historical value of oral and written accounts, photographs, everyday objects and the built environment. He collected pioneer artefacts and Canadian art and much of this collection, including his research, is preserved at the Peel Heritage Complex in Brampton.

Historique

William Perkins Bull a sans aucun doute été l’une des personnalités canadiennes les plus pittoresques de la première moitié du 20e siècle. Bien qu’il ait laissé à la postérité deux volumes d’archives consistant en des notes autobiographiques, personne à ce jour, n’a tenté d’écrire sa biographie.1 Vers la fin de sa vie, il a lui-même renoncé à cette idée, affirmant que personne ne croirait jamais un récit précis de sa vie.2

Fils aîné d’un prospère exploitant de ferme laitière en Ontario, Perkins Bull devint avocat, entrepreneur, promoteur immobilier, mécène et passionné d’histoire du Canada.

Mesurant bien plus que six pieds, Perkins Bull disposait d’une stature et d’une personnalité imposantes.3 Il a partagé la vie de la haute société, a vécu une vie agréable, et a côtoyé les familles royales et l’élite des affaires de deux continents; grâce à son enthousiasme immense pour la vie, il a conquis plus d’un ami et d’un admirateur, mais s’est aussi forgé quelques ennemis, au cours de sa carrière pittoresque et flamboyante.

William Perkins Bull, fils aîné de Bartholomew Hill Bull et de Sarah Duncan Bull, naquit à Downsview, en Ontario, le 25 juillet 1870.4 Peu après sa naissance, sa famille emménagea dans le comté de Peel. C’est là, dans le canton de Chinguacousy, au sud-est du village de Brampton, que Bartholomew fonda ce qui allait devenir une prospère ferme d’élevage de bétail de Jersey, B.H. Bull and Son. Le jeune William fréquenta l’école rurale locale et l’école secondaire de Brampton avant de rejoindre le Collège Victoria de l’Université de Toronto. Il obtint son baccalauréat ès arts en 1893 et un diplôme de droit du Collège University en 1895. Il fréquenta ensuite Osgoode Hall et fut admis au barreau en 1896. Cette même année, il épousa Maria Brennan, fille d’un homme d’affaires prospère de Hamilton.

Pendant la décennie suivante, Perkins Bull pratiqua le droit à Toronto et devint l’avocat personnel de Timothy Eaton, le magnat des grands magasins, et, en 1908, il devint le plus jeune conseiller du roi de l’Empire britannique.5 Tout en continuant à pratiquer le droit, Perkins Bull utilisa bientôt ses contacts professionnels pour se diversifier dans de nombreuses entreprises. En 1899, il se rendit à Cuba en compagnie du magnat des chemins de fer William Van Horne et acheta les premiers terrains de ce qui allait devenir une plantation de canne à sucre de 20 000 acres.6

Il assuma le contrôle de l’affaire familiale d’élevage lorsque son père mourut en 1904. La même année, il devint secrétaire-trésorier d’une entreprise de développement foncier dans l’Ouest du Canada, dirigée par Sam Hughes, un politicien conservateur et futur ministre du cabinet fédéral. Deux ans plus tard, il déménagea avec Maria à Lorne Hall, une somptueuse résidence de Rosedale, alors qu’il étendait ses activités professionnelles au pétrole et au bois, devenant directeur fondateur de la Canadian Oil Company (White Rose) et président de la Okanagan Lumber Company.7 En 1910, il acheta avec d’autres spéculateurs des terrains, par le biais de la Red Deer Investments Company, une entreprise conçue pour commercialiser auprès d’investisseurs britanniques des terrains dans la nouvelle province en plein essor de l’Alberta.8 En 1911, il déménagea au Royaume-Uni pour y poursuivre cette entreprise, et Maria et leurs cinq enfants l’y rejoignirent en 1912.

Lorsque la guerre éclata en août 1914, Perkins Bull, alors âgé de 44 ans, était trop vieux pour s’engager, mais lui et Maria trouvèrent rapidement un autre moyen de contribuer à l’effort de guerre. Ils commencèrent à organiser des dîners et des réunions mondaines pour les officiers canadiens en convalescence en Grande-Bretagne. À la suggestion de Maria, ils firent de ces réunions mondaines occasionnelles une institution en temps de guerre. En 1916, les Bull louèrent la maison voisine de Sir Ernest Shackleton, qui était alors en expédition dans l’Antarctique, et grâce aux ressources provenant de la hausse des prix du sucre cubain, ils ouvrirent le Perkins Bull Convalescent Hospital pour officiers canadiens blessés ou convalescents.

Perkins était dans son élément, officiant aux grands dîners quotidiens et divertissant ses compatriotes. L’hôpital bénéficiait du patronage royal et reçut la visite du roi George V et de la reine Mary.9 Bien que l’établissement ait reçu, quand il fonctionnait, une subvention du gouvernement, Perkins Bull contribua également de façon généreuse à son financement. L’hôpital et la maison Bull reçurent plusieurs milliers de jeunes visiteurs avant que l’hôpital ne ferme ses portes en 1919. Un de leurs petits-fils, l’écrivain Scott Symons, décrivit plus tard cette entreprise comme « le parfait forum pour Perkins Bull, taillé sur mesure pour son extraordinaire personnalité — un mélange de patriote et de philanthrope, de nationaliste et d’impérialiste ».10

Perkins Bull passa la décennie suivante au Royaume-Uni, à New York et à Chicago, au fur et à mesure que ses moyens financiers augmentaient ou chutaient en fonction des caprices du marché sucrier et de ses autres investissements. En 1931, alors qu’il représentait les intérêts de Mabel Sidley, héritière de la fortune de la Horlick Malted Milk Company, dans une procédure de divorce à Chicago, Perkins Bull devint le centre d’une série d’incidents bizarres. Tout d’abord, le mari de Mme Sidley intenta une action judiciaire contre Perkins Bull pour son attitude agressive dans la procédure de divorce. Puis l’appartement de Perkins Bull à Chicago et celui de Mme Sidley firent l’objet d’une descente de la part des agents fédéraux américains cherchant des traces de trafic de drogue. Aucune filière ne fut découverte et Perkins Bull reçut des excuses pour cette intrusion.11 Toutefois, au cours d’un voyage nocturne en voiture de Chicago à Toronto, l’avocat fut impliqué dans un accident de la circulation et gravement blessé.

En dépit de la gravité de son état, il insista pour être transporté en ambulance à Toronto, où il passa trois mois à l’hôpital à se remettre d’une fracture de la hanche, d’une vilaine lacération de la langue, de contusions sévères et d’une profonde entaille au front qui lui laissa une cicatrice à vie.12 Des rumeurs se mirent immédiatement à circuler selon lesquelles Perkins Bull avait tenté d’échapper à une vengeance du mari de Mabel Sidley et qu’une bande de gangsters d’Al Capone avait été payée, probablement par le Dr Sidley, pour « régler son compte » à Perkins Bull et qu’elle avait organisé l’accident. Les rumeurs se répandirent et enflèrent à tel point qu’un inspecteur de la police de Toronto crut nécessaire d’informer la presse que Perkins Bull n’était pas sous la protection de la police, et qu’aucun membre du gang de Capone n’était en ville à lui chercher des crosses.13 L’affaire du Dr Sidley contre Perkins Bull fut réglée en dehors du tribunal et lorsque Al Capone fut interrogé par un journaliste de Toronto au sujet des rumeurs d’agression, il répondit en plaisantant, « Je ne sais même pas dans quelle rue se trouve le Canada ».14 Pendant plusieurs jours, Perkins Bull fit littéralement les gros titres des journaux de Toronto.

Ce n’est qu’en mai 1931 que Perkins Bull récupéra suffisamment pour regagner Lorne Hall pour y poursuivre sa convalescence. Maria était occupée à plein temps à essayer de maintenir sous contrôle la personnalité dynamique et agitée de son mari. Elle suggéra qu’il consacre son temps à écrire, peut-être une brève histoire de la famille — il y avait certainement de quoi nourrir une telle démarche — et à rassembler des anecdotes au sujet des premiers pionniers du comté de Peel.15 Perkins saisit cette idée avec son habituel enthousiasme, et ce qui avait commencé comme un court article déboucha sur une décennie de travail et 10 publications. Il commença, comme Maria l’avait suggéré, par une étude de la vie et de la carrière de son arrière grand-père Bartholomew, un ancien pasteur méthodiste, mais son intérêt s’étendit rapidement à la couverture de nombreux aspects de l’histoire de la région. En 1932, Perkins Bull avait engagé une équipe de 30 chercheurs, incluant True Davidson, futur maire d’East York, en tant que chef de son personnel. À Noël de cette année-là, il organisa un grand déjeuner, pour eux et une centaine d’autres consultants occasionnels. L’année suivante, le Telegram de Toronto publia cet article sur ses efforts :

    À la recherche de détails frais et nouveaux pour compléter les données déjà en possession de Wm. Perkins Bull, une escouade d’interviewers a fouillé hier les mémoires du canton de Toronto et du quartier de Port Credit au Clarke Memorial Hall .... Des voitures rapides ont bourdonné dans la campagne, ramassant des habitants âgés pour le régiment d’interviewers … Un banquet offert par M. Bull a précédé le travail assidu de l’après-midi; parmi les invités d’honneur [sic] figuraient l’honorable T. L. Kennedy, ministre de l’Agriculture … Lady Gage, Lucas Peel, petit-fils de Sir Robert Peel….16

Plus tard, True Davidson se souvint de lui comme d’un « homme rusé et très bon homme d’affaires » et ajouta : « il m’a payé un bon paquet [un bon salaire] et ceci s’est passé pendant la Dépression alors que les gens travaillaient pour des sommes dérisoires ».17 En 1934 furent publiées les deux premières études de Perkins Bull — From Medicine Man to Medical Man et From Rattlesnake Hunt to Hockey — des études portant respectivement sur la médecine et le sport, dans la région du comté de Peel. Ces travaux constituaient un mélange éclectique de matériel d’archives, d’interviews orales et de traditions populaires, le tout rassemblé avec très peu d’analyse critique ou de discrimination. Perkins Bull avait compilé des registres d’archives destinés à la conservation et avait spécialement commandé de nombreuses illustrations pour ses études. Alors que dans les années 1930,18 le courant essentiel de l’histoire canadienne était axé sur la construction de la nation, Perkins Bull rassemblait et décrivait les détails de la vie des pionniers dans un seul comté. En procédant ainsi, il préservait les souvenirs des dernières personnes à avoir directement vécu cette époque. De jeunes savants tels que James J. Talman et Fred Landon ont reconnu la valeur de ce que Perkins Bull accomplissait et sont restés ses amis pour la vie.19

En plus de ses activités d’écrivain, Perkins Bull devint un connaisseur et un collectionneur invétéré de Canadiana, allant de peintures à des outils ou des objets de pionniers. Il les prêtait souvent pour des expositions lors de rassemblements comme l’Exposition nationale canadienne de Toronto et la Royal Winter Fair.20 Une partie importante de cette riche collection repose maintenant dans les expositions et les archives du complexe du patrimoine de Peel, à Brampton, où elle est conservée et exposée.

En 1934, l’année même où furent publiées les premières études de Perkins Bull, sa femme Maria mourut brutalement, alors qu’elle n’avait que 58 ans. Perkins Bull fut anéanti par cette perte et semble s’être jeté avec encore plus d’acharnement dans ses travaux historiques. En moins d’une décennie, il produisit huit autres livres, dont les sujets allaient de la flore et de la faune du comté de Peel à son histoire militaire et religieuse.21 Chaque étude était axée sur le comté, mais tirait ses histoires du contexte plus vaste de la nation canadienne en cours de développement. Pour Perkins Bull, le passé et le patrimoine, tels qu’ils seraient perçus au 21e siècle, incluaient le monde écrit et parlé, des objets (y compris des objets d’art et d’artisanat) et l’environnement architectural — qu’il soit spectaculaire ou modeste.22 La totalité du tissu de cette tapisserie se trouve dans les travaux qu’il a publiés et dans la volumineuse collection de notes que lui et ses chercheurs ont léguée à la postérité. Chaque publication était limitée à 1 000 exemplaires, dont la plupart étaient destinés à des bibliothèques et à des collections d’archives. Ceci, associé au fait qu’il avait entretenu une importante équipe de recherche, démontre clairement que Perkins Bull ne voyait pas dans ses séries historiques une entreprise destinée à faire de l’argent.

Avec son dernier livre, From Oxford to Ontario : A History of the Downsview Community, publié en 1941, Perkins Bull, alors âgé de 71 ans, a commencé à ralentir son rythme. Ayant dépensé la plus grande partie de sa fortune dans ses entreprises d’écrivain, il vendit Lorne Hall et son contenu, et se retira à Niagara-on-the-Lake, une autre région historique chère à son coeur.23 Il y mourut le 30 juin 1948, et fut enterré au côté de Maria à l’église unie de Davenport Road à Toronto — l’église que l’arrière-grand-père de Perkins Bull, Bartholomew Bull, avait aidé à fonder en 1834.

Perkins Bull a laissé un impressionnant héritage d’objets d’art et d’artisanat, de documents écrits et de souvenirs oraux canadiens. Patriote passionné, Perkins Bull a utilisé, pendant la Première guerre mondiale, sa fortune pour venir en aide aux soldats canadiens blessés et améliorer l’image de sa patrie au cœur de l’Empire britannique. Le cadeau de mariage qu’il fit à son fils aîné, qui avait choisi de rester au Royaume-Uni, était, de façon très appropriée, une bibliothèque de Canadiana. Bien que parfois considéré comme un personnage flamboyant et excentrique, Perkins Bull avait une large avance sur ses pairs par sa prise de conscience de l’étendue et de la portée du patrimoine canadien. Finalement, son cadeau aux générations futures résidait dans sa capacité de transformer cette perception en une collection tangible et riche de ressources historiques. Tout au long de sa carrière il s’est forgé un personnage plus grand que nature et s’est attaqué à chacune de ses entreprises avec une énergie et une exubérance apparemment inépuisable. Dans l’introduction de ses notes autobiographiques il écrivit ce qui est peut-être sa meilleure épitaphe :

    Les gens se sont demandés pourquoi j’ai entrepris d’écrire les Perkins Bull Historical Series. Pourquoi dépenser autant d’argent et d’énergie dans un projet ayant si peu de chance d’être profitable? Ils vont maintenant demander de façon sarcastique pourquoi je pense que l’on pourrait être intéressé par l’histoire de ma vie. Ils font partie de ces malheureux qui ne peuvent pas comprendre qu’un homme fasse une chose pour le simple plaisir qu’il éprouve à la faire. … Comme Popeye le marin, je suis ce que je suis.
    … J’ai gagné de I’argent, que j’ai pour la plupart dépensé ou perdu, j’ai étudié, voyagé et écrit ce livre, et tout cela pour la même raison – la même raison pour laquelle j’ai mangé plus de tarte au potiron et de roulé à la confiture de mûres qu’il n’en fallait pour ma ligne – parce que j’ai eu du plaisir à le faire.
    Pour moi la vie est une aventure perpétuelle. C’était amusant d’être jeune. C’est magnifique d’être vieux. Et je pense que la mort sera la plus grande de toutes les expériences. C’est pour les hommes et les femmes d’un tempérament semblable que j’ai griffonné ces souvenirs, comme un vieux loup de mer pourrait les évoquer avec un autre, à la fin du voyage, au bar du Mariners’ Hope.24

Le complexe du patrimoine de Peel à Brampton prend soin de la grande quantité de documents rassemblés par Perkins Bull et procède actuellement à la fusion des différents éléments de la collection qui avaient été dispersés dans différentes archives et universités après sa mort.


La Fiducie du patrimoine ontarien tient à remercier Robert J. Burns, Ph.D. pour ses travaux de recherche dans le cadre de la rédaction de ce document.

© Fiducie du patrimoine ontarien, 2007


1 William Perkins Bull, « Autobiographical Notes », Wm. Perkins Bull Collection, complexe du patrimoine de Peel, Brampton, Ontario.

2 Scott Symons, « The Duke of Rosedale », Toronto Life, mars 1984, p. 115.

3 Ibid. L’auteur Scott Symons est un petit-fils de William Perkins Bull et son court article contient une mine d’informations sur la personnalité de Perkins Bull et ses relations avec les autres membres de la famille.

4 Un bref récit de la carrière et des réalisations de Perkins Bull est disponible dans « Finding Aid to the William Perkins Bull Collection ». Wm. Perkins Bull Collection, complexe du patrimoine de Peel, Brampton, en Ontario.

5 Scott Symons, « The Duke of Rosedale », Toronto Life, mars 1984, p. 101.

6 « Banquet to Mr. D. O. Bull », The Conservator (Brampton, Ont.), 5 mai 1905, Wm. Perkins Bull Collection, complexe du patrimoine de Peel, Brampton, Ontario.

7 Bibliothèque et Archives Canada, « Administrative History », Wm. Perkins Bull Collection.

8 Bibliothèque et Archives Canada, « Administrative History », British Canadian Realty Limited fonds.

9 « Royalty at Hospital », Globe and Mail, 1er déc. 1916, p. 3.

10 Symons, « The Duke of Rosedale », Toronto Life, mars 1984, p. 109.

11 « Harmless secret code likely caused action against Perkins Bull », Toronto Daily Star, 17 févr. 1931, p. 1.

12 « W. Perkins Bull Badly Hurt in Auto Crash », titre du Toronto Daily Star, 18 févr. 1931.

13 « Chicago Gangsters are not in Toronto, Detectives assert », Toronto Globe and Mail, 20 févr. 1931, p. 11.

14 C. Roy Greenway, « Mixed up with gangs : Tut, Tut, says Capone pseudo social leader », Toronto Daily Star, 27 févr. 1931, p. 1.

15 Scott Symons, « The Duke of Rosedale », Toronto Life, mars 1984, p. 111.

16 Cité par Scott Symons, « The Duke of Rosedale », Toronto Life, mars 1984, p. 111 et 112.

17 Eleanor Darke, Call Me True; a Biography of True Davidson (Toronto : Natural Heritage, 1997), p. 39.

18 The Fur Trade in Canada de Harold Innis (1930) et The Commercial Empire of the St. Lawrence de Donald Creighton (1937) sont de bons exemples de ce type de travail.

19 J.J. Talman, PhD (1904-1993), s’est spécialisé dans l’histoire sociale de l’Ontario d’avant la Confédération et a été pendant de nombreuses années bibliothécaire en chef de l’Université Western Ontario. L’un de ses ouvrages les plus célèbres est Loyalist Narratives from Upper Canada (1946). Fred Landon, Ph.D. (1880-1969), également lié à l’Université Western Ontario, s’est spécialisé dans l’histoire de l’Ontario du Sud-Ouest et particulièrement de ses relations avec les États-Unis. Western Ontario and the American Frontier (1941) est peut-être son étude la plus connue.

20 Voir, par exemple, l’article décrivant une exposition d’objets de pionniers au CNE Coliseum en 1933; Toronto Globe and Mail, 3 juillet 1933, p. 9 et, « Peel County History Limned by Artists », d’Augustus Bridle, Toronto Daily Star, 19 mai 1934, p. 6.

21 Voici les volumes de la William Perkins Bull Historical Series :

  • M ’n N Canadiana (1931, 2e éd. 1934)
  • From Medicine Man to Medical Man, 1934
  • From Rattlesnake Hunt to Hockey, 1934
  • The Perkins Bull Collection — Historical Paintings by Canadian Artists Illustrating Pioneers and Pioneering in the County of Peel (1934, 2e éd. 1935)
  • From Brock to Curry, 1935
  • Spadunk, From Paganism to Davenport United (1935)
  • From Hummingbird to Eagle, 1936
  • From the Boyne to Brampton, 1936
  • From Spring to Autumn, 1937
  • From Amphibian to Reptiles, 1938
  • From Strachan to Owens, 1938
  • From Macdonell to McGuigan, 1939
  • From Oxford to Ontario, 1941

22 Savant et historien renommé du Canada, petit-fils de Perkins Bull, Thomas H.B. Symons, a souligné l’aptitude de Perkins Bull à considérer une vaste partie du patrimoine canadien comme l’un de ses héritages immuables. Interview orale avec Robert J. Burns, 11 mai 2007.

23 Scott Symons, « The Duke of Rosedale », Toronto Life, mars 1984, p. 115.

24 William Perkins Bull, « Autobiographical Notes », Wm. Perkins Bull Collection, complexe du patrimoine de Peel, Brampton, Ontario.