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Windermere

Le mercredi 14 juillet 2004, la Fondation du patrimoine ontarien et le canton de Muskoka Lakes ont dévoilé une plaque provinciale pour commémorer la colonie de Windermere. Le texte bilingue en est le suivant :

WINDERMERE

    Au début des années 1860, le gouvernement voulut promouvoir la colonisation agricole de la région de Muskoka. De nouveaux venus, dont les familles Fife, Aitken et Forge, s’installèrent près du lac Rosseau, cultivant les terres et travaillant dans l’industrie forestière. En 1868, le bureau de poste de Windermere ouvrit ses portes à l’embouchure de la rivière Dee, au nord; le bureau s’installa cependant peu après dans la résidence de Thomas Aitken. Comme d’autres personnes, M. Aitken accueillit des touristes chez lui, d’abord à l’amiable. Une fois que le chemin de fer atteignit le port pour bateaux à vapeur de Gravenhurst, en 1875, les visiteurs affluèrent dans la région des lacs Muskoka pour y prendre des vacances reposantes. Profitant de l’occasion, M. Aitken construisit la célèbre maison Windermere dans les années 1880. Ce centre de villégiature représentatif des hôtels qui bordent les lacs de la région, devint le point focal de la transformation de Windermere en destination de vacances recherchée.

WINDERMERE

    In the early 1860s, the government promoted agricultural settlement in Muskoka. Newcomers, including the Fife, Aitken and Forge families, settled near Lake Rosseau, working at farming and lumbering. In 1868, Windermere post office opened at the mouth of the Dee River to the north, but shortly afterwards moved nearby to the house of Thomas Aitken. Like others, Aitken boarded tourists in his home, at first informally. Once the railway reached the steamboat port of Gravenhurst in 1875, people poured into the Muskoka lakes for restorative wilderness holidays. In response, Aitken developed his famous Windermere House in the 1880s. That resort, representative of the region’s lakeside hotels, served as the focal point for Windermere’s evolution into a well-loved vacation destination.

Historique

Muskoka, magnifique région parsemée de lacs et de forêts, s’étend à l’est de la baie Georgienne, à l’extrémité sud du bouclier canadien. Le sol peu profond de la région repose sur un lit de granit qui affleure régulièrement et lui donne son charme pittoresque. Au cœur de Muskoka, le village de Windermere — et la maison Windermere récemment reconstruite — se situe à l’est du lac Rosseau. Ce petit village est représentatif à plusieurs égards des collectivités bordant le lac qui se sont constituées à l’époque victorienne et qui ont fait du tourisme le principal moteur économique de la région.

Colonisation agricole de la région de Muskoka

La colonisation agricole de la région de Muskoka a débuté au milieu du 19e siècle après que la majorité des bonnes terres agricoles du sud du bouclier canadien eurent été colonisées. Le gouvernement de la province du Canada1 avait décidé d’ouvrir à la colonisation la bande de terre Ottawa-Huron (entre la rivière des Outaouais et la baie Georgienne). Muskoka, à l’extrémité ouest de cette bande de terre, est devenue la première région à accueillir des colons.2 La majeure partie de la région ne convenait pas à l’agriculture, mais le gouvernement, convaincu de la nécessité de trouver de nouvelles terres à coloniser, se laissa influencer par les nombreuses études faisant l’éloge du potentiel agricole de la région dont les auteurs, notamment des arpenteurs optimistes du 19e siècle, considéraient à tort la présence de forêts denses comme un signe de fertilité. Pour atteindre ses objectifs de colonisation, la province construisit des chemins de colonisation reliant la région au sud, à commencer, en 1858, par la route de Muskoka qui, à son achèvement, s’étendait sur une courte distance au nord de Bracebridge. Peu après, des colons commencèrent à apparaître dans les cantons situés au sud du site futur de Windermere. Les nouveaux venus prirent possession de terrains, défrichèrent la forêt et construisirent des abris. Se rendant compte de la pauvreté du sol local, des rigueurs du climat de la région et d’autres problèmes, de nombreux colons décidèrent de quitter la région peu après s’y être installés.3

À mesure que des colons commencèrent à cultiver les terres de la région de Muskoka, des bûcherons se mirent à récolter le pin et d’autres essences d’arbres pour en faire des planches, des bardeaux ainsi que d’autres produits. Au début des années 1900, l’industrie forestière abandonna presque entièrement la région après avoir épuisé ses ressources en bois à valeur commerciale.4

Fondation de Windermere

En 1863, David Fife, sa femme Ellen (Aitken) et leurs enfants quittèrent le comté de Peterborough pour s’installer dans la région de Muskoka, sur les rives d’une petite baie du lac Rosseau dans un endroit qui est maintenant le cœur de Windermere. Les Fife défrichèrent la terre, pratiquèrent l’agriculture, exploitèrent les ressources forestières de l’emplacement choisi et vendirent plus tard du bois de chauffage aux petits bateaux à vapeur qui reliaient les lacs du Muskoka au reste du monde. Thomas Aitken, un autre résident du comté de Peterborough et récent immigrant des Îles Shetland, arriva dans la région à peu près au même moment. Il est possible qu’il ait défriché des terres au cours de l’hiver et ait travaillé comme marin sur les Grands Lacs pendant la saison du transport maritime jusqu’en 1868, lorsqu’il décida de s’installer dans la région à longueur d’année. Sa sœur, Elizabeth Aitken, le rejoignit et il épousa Mary Traill, en 1872. Parmi les autres nouveaux venus dans la région au début des années 1860, mentionnons Francis Forge du comté York, sa femme Elizabeth (Dawson), leur fils et le frère et la belle-sœur de Francis, William et Rachel Dawson. Juste un peu plus au nord, à l’embouchure de la rivière Dee, Archibald Taylor construisit une scierie. C’est dans ce bâtiment qu’un bureau de poste nommé Windermere ouvrit ses portes en 1868. Peu après, le bureau s’installa dans la demeure des Aitken et Thomas Aitken devint officiellement le maître de poste en 1870.5

À ce moment, le gouvernement de l’Ontario, constitué après la Confédération, adopta la Free Grant and Homesteads Act de 1868 pour essayer avec plus de succès d’attirer davantage d’agriculteurs dans la région de Muskoka. La province concéda 100 acres (40,5 ha) aux personnes de plus de 18 ans qui étaient prêtes à défricher et à cultiver ces terres. Au cours des années subséquentes, le gouvernement améliora son offre de colonisation pour attirer encore plus de personnes dans la région,6 ce qui eut pour conséquence notamment d’ouvrir officiellement à la colonisation le canton Watt qui comprenait Windermere. Après une décennie, la majeure partie des terres du canton avaient trouvé propriétaire, bien qu’une grande partie de celles-ci demeurèrent vierges.7

Au début des années 1870, on construisit des écluses à Port Carling ainsi qu’un canal à Port Sandfield. Ces ouvrages permirent aux navires de naviguer assez facilement entre les lacs Muskoka, Rosseau et Joseph. Thomas Aitken, qui en plus d’être maître de poste exploitait une ferme et élevait du bétail à Windermere, voulait que les bateaux à vapeur s’arrêtent à Windermere plutôt qu’au lieu de colonisation voisin de Portage Bay. Il construisit un quai et promit apparemment de fournir du bois de corde aux navires pour les attirer. À peu près au même moment où le lac Rosseau devenait plus accessible par eau, une route fut construite pour relier Windermere à la route de Parry Sound (qui était reliée à la route de Muskoka). La collectivité continua cependant de compter peu d’habitants pendant ces années.8

La transformation de Windermere en centre touristique

Le développement touristique de Muskoka a débuté dans les années 1860 lorsque des chasseurs, des pêcheurs et des campeurs récréatifs ainsi que d’autres adeptes des activités de plein air commencèrent à venir en petits groupes dans la région. Ces personnes voulurent connaître les meilleurs endroits où s’adonner à leurs loisirs, louèrent des bateaux et des guides, achetèrent de la nourriture et logèrent chez des résidents locaux. Se rendant bien compte qu’elles ne pouvaient pas vraiment espérer devenir prospères en cultivant les sols peu fertiles de la région et voyant qu’elles pouvaient offrir des services à ces nouveaux visiteurs, certaines personnes se mirent à faire la promotion de Muskoka comme destination de vacances. Le premier centre de villégiature de la région, la maison Rosseau, ouvrit ses portes en 1870. Au cours de cette période, de nombreux résidents accueillirent des visiteurs dans leur maison, leur offrant hébergement et nourriture contre rémunération. En 1875, la ligne de chemin de fer atteignit Gravenhurst, reliant la ville et ses bateaux à vapeur aux agglomérations du sud et attirant un nombre croissant de vacanciers dans la région. Très rapidement, l’industrie touristique devint le fondement de l’économie de l’ensemble de la région, et de Windermere en particulier. À l’issue de cette croissance, certaines pensions de famille se transformèrent en centres de villégiature comme le fit au début des années 1880 la maison Clevelands, située de l’autre côté de Windermere, sur les rives du lac Rosseau. La construction de centres de villégiature confortables attira un grand nombre de femmes et d’enfants dans la région bien que de nombreux vacanciers masculins continuèrent de vivre « à la dure » dans la forêt. En fait, la vaste majorité des invités des centres de villégiature victoriens étaient des femmes et des enfants, dont la plupart étaient amenés dans ces établissements pour y faire de longs séjours pendant l’été par des parents de sexe masculin qui faisaient la navette entre leur travail dans le sud et ces centres de villégiature où ils rendaient de courtes visites à leur famille. Muskoka attirait les touristes pour deux raisons. Premièrement, la région offrait des paysages pittoresques, de l’air pur et des activités récréatives, soit tout ce que recherchait la classe moyenne naissante qui voulait échapper à la vie agitée des villes victoriennes. Deuxièmement, la région était peu éloignée des agglomérations du sud de l’Ontario et des États Unis, en particulier une fois que le chemin de fer permit de se rendre jusqu’à Gravenhurst.9

À Windermere même, Thomas Aitken semble avoir accueilli des vacanciers dans les années 1870; il décida de vraiment se consacrer au service de la clientèle touristique au début des années 1880 lorsqu’il construisit la maison Aitken, un hôtel pouvant accueillir 39 invités. Cette maison prit le nom de maison Windermere en 1886 ou avant cette date.10 En 1887, le Toronto World décrivait le centre de villégiature comme « un endroit calme et respectable » et louait « son ameublement de bon goût et son exquise propreté » ainsi que « ses salles aux proportions généreuses » et ses « chambres spacieuses » .11 La personne qui détermina sans doute en large partie le ton de l’hôtel est Elizabeth Boyer, de Bracebridge, que M. Aitken épousa après la mort de sa première femme. La seconde Mme Aitken s’occupa presque seule de l’exploitation de l’établissement où jeux de cartes et alcool étaient interdits. En 1887, une autre des familles fondatrices de Windermere, les Fife, suivit l’exemple des Aitken et ouvrit la maison Fife surplombant la baie de Windermere. Au fil des ans, les maisons Windermere et Fife devinrent des acheteurs de produits locaux et des employeurs importants bien que les emplois offerts étaient, comme on peut s’y attendre, des emplois saisonniers peu rémunérés.12

Très tôt, certaines personnes décidèrent de construire des maisons d’été et des chalets sur les lacs Muskoka ou dans les environs au lieu de descendre dans des centres de villégiature et autres établissements touristiques. En 1879, le Torontois George Paton acheta le promontoire au nord est de la maison Windermere et en 1883, créa, avec six associés, le club Windermere dont l’objet était de louer et de vendre des chalets. D’autres personnes suivirent l’exemple des membres du club, dont le magnat du commerce de détail Timothy Eaton qui construisit sa résidence d’été appelée Ravenscrag face à la baie de Windermere dans les années 1890 après avoir joui pendant des années de l’hospitalité de la maison Windermere.13

Étant devenu une destination touristique recherchée, l’avenir de Windermere était assuré vers la fin du 19e siècle. Le village était devenu le lieu de résidence, outre des visiteurs des centres de villégiature et des propriétaires de chalets, d’un petit nombre de résidents locaux qui y construisirent deux églises. Ce succès contrasta avec le sort que connut la collectivité voisine de Dee Bank, située un peu plus à l’est, qui avait misé sur une tannerie, un moulin à broyer le grain et une scierie. Le moulin fut détruit par un incendie dans les années 1890, la tannerie semble avoir fermé ses portes un peu avant 1903 et la scierie fut ravagée par les flammes en 1906 au moment même où l’industrie forestière périclitait. Dee Bank cessa d’exister peu après.14

Au début du 20e siècle, de nouveaux établissements touristiques ouvrirent leurs portes à Windermere (comme le terrain de golf aménagé en 1919) et les entreprises existantes prirent de l’ampleur. La collectivité évolua et devint plus complexe avec la fondation d’organismes et de services locaux comme l’Institut des femmes, en 1911, et une école, en 1913. La province constitua le village en personne morale, en 1924, répondant aux désirs exprimés par la population locale au plan de l’amélioration des services et de l’embellissement de la collectivité. Au fil des ans, les grands courants ayant marqué le 20e siècle laissèrent aussi leurs marques dans le village, dont la démocratisation des centres de villégiature après 1918, l’engouement pour l’automobile et une demande accrue pour des commodités modernes dans les hôtels et les autres établissements accueillant des vacanciers. Des événements extérieurs eurent aussi une incidence sur l’industrie de l’accueil. La Grande Dépression porta un dur coup aux entreprises touristiques et après 1945, la popularité des centres de villégiature traditionnels déclina à mesure que les visiteurs se laissaient tenter par une gamme croissante de destinations touristiques devenues accessibles dans un monde de jour en jour plus petit.15

Le Windermere d’aujourd’hui

En janvier 1971, le village de Windermere fusionna avec les cantons Watt, Cardwell, Medora et Wood ainsi qu’avec des parties du canton Monck, de Port Carling et de la ville de Bala pour constituer le canton des lacs Muskoka dont les bureaux municipaux se trouvent à Port Carling. La maison Windermere, le premier important établissement touristique du village, changea plusieurs fois de mains et connut un certain déclin à la fin du 20e siècle. En 1996, lorsque son avenir paraissait incertain, la maison fut détruite par un incendie accidentel.16 Malgré qu’ils craignaient que le village ait perdu à jamais l’établissement qui l’avait fait connaître et que l’avenir du village lui-même soit compromis, les propriétaires de la maison Windermere reconstruisirent le centre de villégiature qui ouvrit ses portes un an après l’incendie. Windermere lui-même est aujourd’hui un petit village ne comptant qu’environ 60 maisons qui offre des services récréatifs destinés aux touristes et aux propriétaires de chalets.17 Malgré sa petite taille, Windermere est l’une des collectivités les plus chères aux habitants de l’Ontario et son intéressante histoire est représentative des transformations plus vastes qu’a connues la région de Muskoka à la fin du 19e siècle.


La Fondation du patrimoine ontarien tient à remercier le M. Carl Benn de ses recherches dans le cadre de la rédaction du présent article.

© Fondation du patrimoine ontarien, 2004


1 Le gouvernement britannique fusionna le Haut et le Bas-Canada pour constituer la « Province unie du Canada » en 1841. Au moment de la Confédération en 1867, les nouvelles provinces de l’Ontario et du Québec furent constituées au sein du Dominion du Canada. Ces provinces correspondaient au Haut et au Bas-Canada non fusionnés d’avant 1841.

2 Pour une bonne description et analyse du processus de colonisation et du début de l’industrie forestière, consulter Geoffrey Wall, « 19th-century land use and settlement on the Canadian Shield frontier », dans David Harry Miller et Jerome O. Steffens, éd. The frontier: comparative studies, vol. 1 (Norman, 1977), pp. 227-41. Pour une autre bonne analyse ainsi qu’un collection de documents primaires publiés, consulter Florence B. Murray, éd., Muskoka and Haliburton, 1616-1875 (Toronto, 1963).

3 Wall, « 19th-century land use, » 230-32, 235; et Murray, Muskoka and Haliburton, p. lxix-lxxi.

4 Wall, « 19th-century land use », p. 235-39; Murray, Muskoka and Haliburton, lxxxix-xcv; et Richard Tatley, Segwun: a Muskoka tour (Erin, 1998), p. 9.

5 Richard Tatley, Windermere (Erin, 1999), p. 9-11; Susan Pryke, Windermere House: the tradition continues (Erin, 1999), p. 16; et « Windermere » à ArchiviaNet, site Web des Archives nationales du Canada — « Post Offices and Post Masters » (consultation datant du 3 mars 2004). Tatley, p. 10, affirme que Thomas Aitken arriva dans la région après les Fife alors que Pryke, p. 16, dit qu’il se peut qu’il y soit arrivé plus tôt, mais que ce n’est pas sûr. Tatley, p. 12, déclare que le nom Windermere fut choisi en l’honneur d’une ville du district des lacs anglais tandis que le comité des plaques patrimoniales de Windermere dans « History of Windermere », (manuscrit, 2003, déposé auprès de la Fondation du patrimoine ontarien), p. 1, soutient que le nom s’inspire du nom d’un lac anglais. La partie historique du site Web du canton des lacs Muskoka (consultation datant du 29 février 2004) affirme que le nom de la ville lui vient du lac. Tatley, p. 12, fait remarquer qu’il existe une certaine confusion au sujet de l’histoire postale de la ville : « Le bureau de poste fut confié à John McAlpine d’Utterson, qui se contenta de livrer le sac postal à la maison de M. Taylor. M. McAlpine perdit vite tout intérêt pour la distribution du courrier et demanda à Thomas Aitken de prendre la relève. M. McAlpine remis sa démission comme maître de poste en mars 1869 et M. Aitken lui succéda officiellement un an plus tard. »

6 Wall, « 19th-century land use », p. 232-34; et Murray, Muskoka and Haliburton, p. lxxviii-lxxxv.

7 Tatley, Windermere, p. 12-13. Les cantons Watt et Cardwell furent constitués conjointement en un seul canton en 1871, mais furent séparés de nouveau en 1878, Windermere devint un village constitué en corporation en 1924. En 1971, la province fusionna plusieurs municipalités, y compris le canton Watt et Windermere pour constituer le nouveau canton des lacs Muskoka (partie historique du site Web du canton des lacs Muskoka, consultation datant du 29 février 2004).

8 Tatley, Windermere, p. 13-14; Tatley, Segwun, p. 31, 41; Murray, Muskoka et Haliburton, pp. lxxi-lxxii; W.E. Hamilton, Guide book and atlas of Muskoka and Parry Sound districts, première publication en 1879 (Erin, 2000), p. 56; et Susan Pryke, Explore Muskoka (Erin, 1987), p. 50. Le premier bateau à vapeur à sillonner les lacs Muskoka fut le Wenonah, construit à Gravenhurst en 1866, suivi du Waubamik, en 1869, du Nipissing, en 1871, du Simcoe, en 1875 et de nombreux autres par la suite. Le célèbre Segwun, qui fait de nouveau un arrêt à Windermere depuis 1981 après avoir été mis hors service en 1958, date de 1887 (Tatley, Segwun, p. 13-15).

9 Murray, Muskoka and Haliburton, p. cxiii-xciv; et Patricia Jenson, Wild things: nature, culture, and tourism in Ontario, 1790-1914 (Toronto, 1995), p. 104-26. Toronto, par exemple, n’était qu’à 175 kilomètres au sud par chemin de fer.

10 Tatley, Windermere, p. 15-17 et Pryke, Windermere House, p. 31. Certains auteurs font remonter la constructions des premières installations touristiques de la famille Aitken (certains chalets ont été construits avant la maison Windermere) à 1872, mais Tatley estime que cette date est trop précise pour être confirmée par les preuves existantes.

11 Cité dans Pryke, Windermere House, p. 22-23.

12 Tatley, Windermere, p. 18, 21-27; et Pryke, Windermere House, p. 18-23.

13 Tatley, Windermere, p. 18, 25-26.

14 Ibid., p. 18-27, 30-32.

15 Ibid., p. 29-66; et partie historique du site Web Visit Muskoka, consultation datant du 29 février 2004.

16 Pryke, Windermere House, p. 11-13, 61-71.

17 Tatley, Windermere, p. 7, 59-66.