Menu

Le 400e anniversaire de l'arrivée de Samuel de Champlain dans des terres qui allaient un jour être connues sous le nom d'Ontario a été célébré en 2015. Cet anniversaire a non seulement été l’occasion de commémorer la longue histoire de la présence française dans la province, mais il nous a également permis de réfléchir à quatre siècles de contacts et d'interactions entre les Européens et les civilisations autochtones.

Dans le cadre des activités de ce 400e anniversaire, et grâce à l'appui de l’Office des affaires francophones, la Fiducie du patrimoine ontarien a mené une vaste recherche historique et a consulté les collectivités à propos de la création d’une plaque provinciale traduite en six langues qui raconte l'histoire du premier, et plus long, voyage de Champlain en Ontario. Voici le texte de cette plaque :

Champlain en Ontario, 1615

En avril 1615, Samuel de Champlain (v. 1574-1635) embarque dans le port de Honfleur pour son septième voyage en Nouvelle-France. À son arrivée à Québec, Champlain est informé de l’escalade des tensions avec les Haudenosaunee (Iroquois), les ennemis ancestraux des Anishinabe (Algonquins) et des Wendats (Hurons), ses alliés. Il organise une expédition diplomatique et militaire qui l’emmène vers l’ouest, jusqu’en Huronie, où il visite plusieurs villages, dont Cahiagué, un important établissement Wendat. En compagnie d’une force mixte composée de 400 à 500 guerriers des Premières Nations et de quelques Européens, Champlain suit le réseau hydrographique de la rivière Trent en direction du sud-est, puis traverse le lac Ontario avant d’attaquer un village Haudenosaunee fortifié, dans l’actuel État de New York. En l’absence de renforts et en présence d’un ennemi redoutable et d’un hiver précoce, les alliés se réfugient à Cahiagué avec Champlain, qui est blessé. Durant sa convalescence en Huronie, il visite des établissements Anishinabe et Tionnontatés (Pétuns) voisins. Bien que les contacts ultérieurs avec les Européens entraînent des épidémies et des conflits croissants qui auront un impact profond sur les peuples autochtones, les alliances que Champlain aide à nouer perdurent. Il retourne en France au mois d’août suivant et publie par la suite des descriptions détaillées importantes des peuples, des sociétés et des paysages de ce qui deviendra l’Ontario.

Événements commémoratifs